Frais de véhicules | Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023 devraient être identiques à ceux des revenus de 2022

Les actualités de BNCplus.fr - mer, 03/04/2024 - 17:29
Frais de véhicules | Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023 devraient être identiques à ceux des revenus de 2022 silvain mer 03/04/2024 - 17:29 Permission anonyme Auteur Rédaction Amapl (Silvain Durand) Thème Fiscal BNC Résumé

Tout ça pour ça ? Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023 tels qu'indiqués dans la brochure officielle 2024 sont identiques à ceux des revenus de 2022.

Corps privé

Les barèmes kilométriques pour la détermination des frais de véhicules pour les revenus de 2023 n'ont pas été officiellement publiés à ce jour.

Néanmoins, la brochure officielle 2024 de déclaration des revenus de 2023 indique dans la catégorie des traitements et salaires des barèmes en tous points identiques à ceux des revenus de 2022 (voir la page 111 du présent document).

Même si un arrêté doit officiellement confirmer ce point, il semble donc d'ores et déjà possible d'utiliser les mêmes barèmes que ceux de l'année dernière.

Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023

 

Corps public

Les barèmes kilométriques pour la détermination des frais de véhicules pour les revenus de 2023 n'ont pas été officiellement publiés à ce jour.

Néanmoins, la brochure officielle 2024 de déclaration des revenus de 2023 indique dans la catégorie des traitements et salaires des barèmes en tous points identiques à ceux des revenus de 2022 (voir la page 111 du présent document).

Même si un arrêté doit officiellement confirmer ce point, il semble donc d'ores et déjà possible d'utiliser les mêmes barèmes que ceux de l'année dernière.

Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023

 

Date de mise en ligne mer 03/04/2024 - 12:00 Liens ckeditor Barèmes revenus de 2023 Titre pour lien Frais de véhicules | Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023 devraient être identiques à ceux des revenus de 2022 Index public Chapeau

Tout ça pour ça ? Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023 tels qu'indiqués dans la brochure officielle 2024 sont identiques à ceux des revenus de 2022.

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Frais de véhicules | Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023 devraient être identiques à ceux des revenus de 2022

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Frais de véhicules | Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023 devraient être identiques à ceux des revenus de 2022 silvain mer 03/04/2024 - 17:29 Permission anonyme Auteur Rédaction Amapl (Silvain Durand) Thème Fiscal BNC Résumé

Tout ça pour ça ? Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023 tels qu'indiqués dans la brochure officielle 2024 sont identiques à ceux des revenus de 2022.

Corps privé

Les barèmes kilométriques pour la détermination des frais de véhicules pour les revenus de 2023 n'ont pas été officiellement publiés à ce jour.

Néanmoins, la brochure officielle 2024 de déclaration des revenus de 2023 indique dans la catégorie des traitements et salaires des barèmes en tous points identiques à ceux des revenus de 2022 (voir la page 111 du présent document).

Même si un arrêté doit officiellement confirmer ce point, il semble donc d'ores et déjà possible d'utiliser les mêmes barèmes que ceux de l'année dernière.

Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023

 

Corps public

Les barèmes kilométriques pour la détermination des frais de véhicules pour les revenus de 2023 n'ont pas été officiellement publiés à ce jour.

Néanmoins, la brochure officielle 2024 de déclaration des revenus de 2023 indique dans la catégorie des traitements et salaires des barèmes en tous points identiques à ceux des revenus de 2022 (voir la page 111 du présent document).

Même si un arrêté doit officiellement confirmer ce point, il semble donc d'ores et déjà possible d'utiliser les mêmes barèmes que ceux de l'année dernière.

Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023

 

Date de mise en ligne mer 03/04/2024 - 12:00 Liens ckeditor Barèmes revenus de 2023 Titre pour lien Frais de véhicules | Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023 devraient être identiques à ceux des revenus de 2022 Index public Chapeau

Tout ça pour ça ? Les barèmes kilométriques pour les revenus de 2023 tels qu'indiqués dans la brochure officielle 2024 sont identiques à ceux des revenus de 2022.

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Mise en ligne du dossier spécial DAS2 Honoraires pour les sommes versées en 2023

Les actualités de BNCplus.fr - mar, 19/03/2024 - 09:52
Mise en ligne du dossier spécial DAS2 Honoraires pour les sommes versées en 2023 silvain mar 19/03/2024 - 09:52 Permission abonné Thème Fiscal Résumé

Le dossier spécial DAS2 Honoraires concernant les sommes versées en 2023 est en ligne. Sont à inscrire sur cette déclaration à déposer avant le 3 mai 2024 (18 mai 2024) les sommes excédant 1 200 € TTC par an pour un même bénéficiaire.

Corps privé

La déclaration DAS2 Honoraires des sommes versées en 2023

Corps public

La déclaration DAS2 Honoraires des sommes versées en 2023

Date de mise en ligne ven 19/04/2024 - 12:00 Url de destination /node/3121 Liens ckeditor Formulaires et délais Titre pour lien Mise en ligne du dossier spécial DAS2 Honoraires pour les sommes versées en 2023 Index public Brève ou commentaire Brève À la une ? Off
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Mise en ligne du dossier spécial DAS2 Honoraires pour les sommes versées en 2023

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Mise en ligne du dossier spécial DAS2 Honoraires pour les sommes versées en 2023 silvain mar 19/03/2024 - 09:52 Permission abonné Thème Fiscal Résumé

Le dossier spécial DAS2 Honoraires concernant les sommes versées en 2023 est en ligne. Sont à inscrire sur cette déclaration à déposer avant le 3 mai 2024 (18 mai 2024) les sommes excédant 1 200 € TTC par an pour un même bénéficiaire.

Corps privé

La déclaration DAS2 Honoraires des sommes versées en 2023

Corps public

La déclaration DAS2 Honoraires des sommes versées en 2023

Date de mise en ligne ven 19/04/2024 - 12:00 Url de destination /node/3121 Liens ckeditor Formulaires et délais Titre pour lien Mise en ligne du dossier spécial DAS2 Honoraires pour les sommes versées en 2023 Index public Brève ou commentaire Brève À la une ? Off
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Zones de revitalisation rurale | Quel plafond de minimis appliquer pour la déclaration des revenus de 2023 ?

Les actualités de BNCplus.fr - jeu, 07/03/2024 - 15:58
Zones de revitalisation rurale | Quel plafond de minimis appliquer pour la déclaration des revenus de 2023 ? silvain jeu 07/03/2024 - 15:58 Permission abonné Auteur Rédaction Amapl (Silvain Durand) Sources CGI, art. 44 quindecies Règlement 1407/2013/UE de la Commission du 18 décembre 2013 Règlement 2023/2831/UE de la Commission du 13 décembre 2023 Thème Fiscal BNC Résumé

Applicable à compter du 1er janvier 2024, le nouveau règlement de minimis prévoyant un plafond rehaussé à 300 000 € par période de trois ans peut-il s'appliquer dès l'imposition des revenus de 2023 pour les titulaires de BNC exerçant en ZRR ? Si quelques arguments peuvent encore permettre de le penser en matière d'impôt sur le revenu, des incertitudes demeurent et il reste recommandé d'avoir obtenu une réponse favorable de l'Administration pour bénéficier en toute sécurité d'un plafond plus favorable. 

Corps privé

Le bénéfice de certaines exonérations et aides peut être subordonné au respect du règlement 1407/2013/UE de la Commission du 18 décembre 2013 relatif aux aides de minimis. En application de ce règlement, le montant maximal de l'avantage en impôt et en cotisations sociales dont peuvent bénéficier les entreprises au titre du régime d'exonération et des autres avantages placés sous le plafond des aides de minimis est fixé, dans le cas général, à 200 000 € sur une période de trois ans, appréciée de manière glissante.

Pour mémoire, ce plafonnement permet de ne bénéficier que des seuls avantages, notamment en impôts et en cotisations sociales, dont le montant n’excède pas le plafond applicable. Il convient donc de s’assurer que l’économie d’impôt sur le revenu réalisé, en non en base, ajouté au montant de toutes les autres aides ou exonérations perçues relevant du même plafond, ne dépasse pas le plafond applicable sur une période de trois ans, appréciée de manière glissante.

Toutefois, le règlement 2023/2831/UE de la Commission du 13 décembre 2023 , qui a remplacé depuis le 1er janvier 2024 le règlement 1407/2013/UE, a relevé le plafond des aides à 300 000 € par période de trois ans.

S’il vise de nombreux régimes fiscaux et autres crédits d’impôt, ce plafond de minimis trouve en pratique à s’appliquer, pour les titulaires de BNC, presqu’exclusivement à ceux qui bénéficient de l’exonération des bénéfices des entreprises créées ou reprises en zone de revitalisation rurale (ZRR) prévue par l’article 44 quindecies du CGI. Dans ce cas, l’absence de plafonnement en valeur de l’abattement peut conduire les professionnels libéraux ayant des revenus importants, à bénéficier d’avantages en impôts conséquents susceptibles de dépasser sur trois ans le plafond.

Se pose alors la question de savoir quel plafond devra vérifier un titulaire de BNC qui appliquera l’exonération ZRR au titre de la déclaration 2035 des revenus de 2023 : celui de 200 000 € parce que l’exercice s’est achevé le 31 décembre 2023, ou bien celui de 300 000 € parce que les déclarations fiscales et le paiement de l’impôt sur le revenu seront postérieurs ?

Des incertitudes subsistent sur le sujet. En effet, à l’instar du règlement de 2013, le règlement de 2023 précise dans son article 3 que les aides de minimis sont considérées comme étant octroyées au moment où le droit légal de recevoir ces aides est conféré à l’entreprise en vertu de la réglementation nationale applicable, quelle que soit la date du versement de l’aide de minimis à l’entreprise.

Sur ce point, même si elle n’a jamais pas pris le soin de commenter le dispositif de minimis directement au BOFiP, l'Administration semblait encline à considérer traditionnellement que, pour les impositions recouvrées par voie de rôle (impôt sur le revenu, taxe foncière, contribution économique territoriale), la date d'octroi de l'aide fiscale correspondait à la date de mise en recouvrement du rôle mentionnée sur l'avis d'imposition (V. par exemple, Navis DC-IX 5800). La direction des affaires juridiques (DAJ) de Bercy a par ailleurs repris cette même solution dans la dernière version datée de 2020 du vade-mecum des aides d’Etat (v. la page 237 de ce document). Si on suit ce même raisonnement pour le choix du règlement de minimis, il serait alors possible d’appliquer le plafond de 300 000 € pour l’exonération d’impôt sur les revenus de 2023, en la considérant comme octroyée en 2024 à la date de recouvrement du rôle figurant sur l’avis d’imposition des revenus de 2023.

Attention :

Pourtant, on relèvera plusieurs incertitudes concernant cette solution tenant, d’une part à la lecture de plusieurs jurisprudences ayant anticipé la date d’octroi de certaines aides fiscales à la date de clôture de l’exercice en matière d'exonération d'impôt sur les sociétés (IS), ainsi moins favorables dans ce cadre pour le contribuable que la position actuelle de la DAJ (par exemple, CAA Marseille, 23 mars 2018, n° 16-02408, concernant la reprise d'une entreprise en difficulté visée par l'article 44 septies du CGI. - CAA Bordeaux, 01 juin 2017, n° 15-02669, concernant une entreprise nouvelle en ZRR visée par l'article 44 sexies du CGI. - CE, 10 octobre 2014, n° 355995, concernant un crédit de taxe professionnelle), et d’autre part à l’absence de renvoi exprès de l’article 44 quindecies du CGI vers le nouveau règlement.

Sur ce dernier point, on notera que, si le texte de l’article 44 quindecies du CGI n’a pas été modifié à ce jour (il renvoie toujours au respect de l’ancien règlement n° 1407/2013/UE expiré au 31 décembre 2023), les dispositions transitoires de l’article 7 pallient tout risque de carence de réglementation de minimis en prévoyant en tout état de cause a minima l’application du nouveau règlement de 2023, par ailleurs obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

Recommandation : un rescrit ou une mention expresse

Compte tenu de ces incertitudes, il reste préférable, pour les professionnels qui souhaiteraient appliquer le plafonnement à 300 000 € dès l'imposition des revenus de 2023, d'obtenir une réponse écrite de l'Administration directement opposable dans le cadre d'une procédure de rescrit fiscal. A défaut, en l'absence de commentaire favorable avant la date de dépôt de la déclaration 2035 des revenus de 2023, il est recommandé a minima de joindre une mention expresse exposant les motifs d’application du nouveau plafonnement en cas de dépassement du seuil de 200 000 € en avantages fiscaux et sociaux sur trois ans.

Corps public

Le bénéfice de certaines exonérations et aides peut être subordonné au respect du règlement 1407/2013/UE de la Commission du 18 décembre 2013 relatif aux aides de minimis. En application de ce règlement, le montant maximal de l'avantage en impôt et en cotisations sociales dont peuvent bénéficier les entreprises au titre du régime d'exonération et des autres avantages placés sous le plafond des aides de minimis est fixé, dans le cas général, à 200 000 € sur une période de trois ans, appréciée de manière glissante.

Pour mémoire, ce plafonnement permet de ne bénéficier que des seuls avantages, notamment en impôts et en cotisations sociales, dont le montant n’excède pas le plafond applicable. Il convient donc de s’assurer que l’économie d’impôt sur le revenu réalisé, en non en base, ajouté au montant de toutes les autres aides ou exonérations perçues relevant du même plafond, ne dépasse pas le plafond applicable sur une période de trois ans, appréciée de manière glissante.

Toutefois, le règlement 2023/2831/UE de la Commission du 13 décembre 2023 , qui a remplacé depuis le 1er janvier 2024 le règlement 1407/2013/UE, a relevé le plafond des aides à 300 000 € par période de trois ans.

S’il vise de nombreux régimes fiscaux et autres crédits d’impôt, ce plafond de minimis trouve en pratique à s’appliquer, pour les titulaires de BNC, presqu’exclusivement à ceux qui bénéficient de l’exonération des bénéfices des entreprises créées ou reprises en zone de revitalisation rurale (ZRR) prévue par l’article 44 quindecies du CGI. Dans ce cas, l’absence de plafonnement en valeur de l’abattement peut conduire les professionnels libéraux ayant des revenus importants, à bénéficier d’avantages en impôts conséquents susceptibles de dépasser sur trois ans le plafond.

Se pose alors la question de savoir quel plafond devra vérifier un titulaire de BNC qui appliquera l’exonération ZRR au titre de la déclaration 2035 des revenus de 2023 : celui de 200 000 € parce que l’exercice s’est achevé le 31 décembre 2023, ou bien celui de 300 000 € parce que les déclarations fiscales et le paiement de l’impôt sur le revenu seront postérieurs ?

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Applicable à compter du 1er janvier 2024, le nouveau règlement de minimis prévoyant un plafond rehaussé à 300 000 € par période de trois ans peut-il s'appliquer dès l'imposition des revenus de 2023 pour les titulaires de BNC exerçant en ZRR ? Si quelques arguments peuvent encore permettre de le penser en matière d'impôt sur le revenu, des incertitudes demeurent et il reste recommandé d'avoir obtenu une réponse favorable de l'Administration pour bénéficier en toute sécurité d'un plafond plus favorable. 

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Zones de revitalisation rurale | Quel plafond de minimis appliquer pour la déclaration des revenus de 2023 ?

10 actualités depuis BNCplus - jeu, 07/03/2024 - 15:58
Zones de revitalisation rurale | Quel plafond de minimis appliquer pour la déclaration des revenus de 2023 ? silvain jeu 07/03/2024 - 15:58 Permission abonné Auteur Rédaction Amapl (Silvain Durand) Sources CGI, art. 44 quindecies Règlement 1407/2013/UE de la Commission du 18 décembre 2013 Règlement 2023/2831/UE de la Commission du 13 décembre 2023 Thème Fiscal BNC Résumé

Applicable à compter du 1er janvier 2024, le nouveau règlement de minimis prévoyant un plafond rehaussé à 300 000 € par période de trois ans peut-il s'appliquer dès l'imposition des revenus de 2023 pour les titulaires de BNC exerçant en ZRR ? Si quelques arguments peuvent encore permettre de le penser en matière d'impôt sur le revenu, des incertitudes demeurent et il reste recommandé d'avoir obtenu une réponse favorable de l'Administration pour bénéficier en toute sécurité d'un plafond plus favorable. 

Corps privé

Le bénéfice de certaines exonérations et aides peut être subordonné au respect du règlement 1407/2013/UE de la Commission du 18 décembre 2013 relatif aux aides de minimis. En application de ce règlement, le montant maximal de l'avantage en impôt et en cotisations sociales dont peuvent bénéficier les entreprises au titre du régime d'exonération et des autres avantages placés sous le plafond des aides de minimis est fixé, dans le cas général, à 200 000 € sur une période de trois ans, appréciée de manière glissante.

Pour mémoire, ce plafonnement permet de ne bénéficier que des seuls avantages, notamment en impôts et en cotisations sociales, dont le montant n’excède pas le plafond applicable. Il convient donc de s’assurer que l’économie d’impôt sur le revenu réalisé, en non en base, ajouté au montant de toutes les autres aides ou exonérations perçues relevant du même plafond, ne dépasse pas le plafond applicable sur une période de trois ans, appréciée de manière glissante.

Toutefois, le règlement 2023/2831/UE de la Commission du 13 décembre 2023 , qui a remplacé depuis le 1er janvier 2024 le règlement 1407/2013/UE, a relevé le plafond des aides à 300 000 € par période de trois ans.

S’il vise de nombreux régimes fiscaux et autres crédits d’impôt, ce plafond de minimis trouve en pratique à s’appliquer, pour les titulaires de BNC, presqu’exclusivement à ceux qui bénéficient de l’exonération des bénéfices des entreprises créées ou reprises en zone de revitalisation rurale (ZRR) prévue par l’article 44 quindecies du CGI. Dans ce cas, l’absence de plafonnement en valeur de l’abattement peut conduire les professionnels libéraux ayant des revenus importants, à bénéficier d’avantages en impôts conséquents susceptibles de dépasser sur trois ans le plafond.

Se pose alors la question de savoir quel plafond devra vérifier un titulaire de BNC qui appliquera l’exonération ZRR au titre de la déclaration 2035 des revenus de 2023 : celui de 200 000 € parce que l’exercice s’est achevé le 31 décembre 2023, ou bien celui de 300 000 € parce que les déclarations fiscales et le paiement de l’impôt sur le revenu seront postérieurs ?

Des incertitudes subsistent sur le sujet. En effet, à l’instar du règlement de 2013, le règlement de 2023 précise dans son article 3 que les aides de minimis sont considérées comme étant octroyées au moment où le droit légal de recevoir ces aides est conféré à l’entreprise en vertu de la réglementation nationale applicable, quelle que soit la date du versement de l’aide de minimis à l’entreprise.

Sur ce point, même si elle n’a jamais pas pris le soin de commenter le dispositif de minimis directement au BOFiP, l'Administration semblait encline à considérer traditionnellement que, pour les impositions recouvrées par voie de rôle (impôt sur le revenu, taxe foncière, contribution économique territoriale), la date d'octroi de l'aide fiscale correspondait à la date de mise en recouvrement du rôle mentionnée sur l'avis d'imposition (V. par exemple, Navis DC-IX 5800). La direction des affaires juridiques (DAJ) de Bercy a par ailleurs repris cette même solution dans la dernière version datée de 2020 du vade-mecum des aides d’Etat (v. la page 237 de ce document). Si on suit ce même raisonnement pour le choix du règlement de minimis, il serait alors possible d’appliquer le plafond de 300 000 € pour l’exonération d’impôt sur les revenus de 2023, en la considérant comme octroyée en 2024 à la date de recouvrement du rôle figurant sur l’avis d’imposition des revenus de 2023.

Attention :

Pourtant, on relèvera plusieurs incertitudes concernant cette solution tenant, d’une part à la lecture de plusieurs jurisprudences ayant anticipé la date d’octroi de certaines aides fiscales à la date de clôture de l’exercice en matière d'exonération d'impôt sur les sociétés (IS), ainsi moins favorables dans ce cadre pour le contribuable que la position actuelle de la DAJ (par exemple, CAA Marseille, 23 mars 2018, n° 16-02408, concernant la reprise d'une entreprise en difficulté visée par l'article 44 septies du CGI. - CAA Bordeaux, 01 juin 2017, n° 15-02669, concernant une entreprise nouvelle en ZRR visée par l'article 44 sexies du CGI. - CE, 10 octobre 2014, n° 355995, concernant un crédit de taxe professionnelle), et d’autre part à l’absence de renvoi exprès de l’article 44 quindecies du CGI vers le nouveau règlement.

Sur ce dernier point, on notera que, si le texte de l’article 44 quindecies du CGI n’a pas été modifié à ce jour (il renvoie toujours au respect de l’ancien règlement n° 1407/2013/UE expiré au 31 décembre 2023), les dispositions transitoires de l’article 7 pallient tout risque de carence de réglementation de minimis en prévoyant en tout état de cause a minima l’application du nouveau règlement de 2023, par ailleurs obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

Recommandation : un rescrit ou une mention expresse

Compte tenu de ces incertitudes, il reste préférable, pour les professionnels qui souhaiteraient appliquer le plafonnement à 300 000 € dès l'imposition des revenus de 2023, d'obtenir une réponse écrite de l'Administration directement opposable dans le cadre d'une procédure de rescrit fiscal. A défaut, en l'absence de commentaire favorable avant la date de dépôt de la déclaration 2035 des revenus de 2023, il est recommandé a minima de joindre une mention expresse exposant les motifs d’application du nouveau plafonnement en cas de dépassement du seuil de 200 000 € en avantages fiscaux et sociaux sur trois ans.

Corps public

Le bénéfice de certaines exonérations et aides peut être subordonné au respect du règlement 1407/2013/UE de la Commission du 18 décembre 2013 relatif aux aides de minimis. En application de ce règlement, le montant maximal de l'avantage en impôt et en cotisations sociales dont peuvent bénéficier les entreprises au titre du régime d'exonération et des autres avantages placés sous le plafond des aides de minimis est fixé, dans le cas général, à 200 000 € sur une période de trois ans, appréciée de manière glissante.

Pour mémoire, ce plafonnement permet de ne bénéficier que des seuls avantages, notamment en impôts et en cotisations sociales, dont le montant n’excède pas le plafond applicable. Il convient donc de s’assurer que l’économie d’impôt sur le revenu réalisé, en non en base, ajouté au montant de toutes les autres aides ou exonérations perçues relevant du même plafond, ne dépasse pas le plafond applicable sur une période de trois ans, appréciée de manière glissante.

Toutefois, le règlement 2023/2831/UE de la Commission du 13 décembre 2023 , qui a remplacé depuis le 1er janvier 2024 le règlement 1407/2013/UE, a relevé le plafond des aides à 300 000 € par période de trois ans.

S’il vise de nombreux régimes fiscaux et autres crédits d’impôt, ce plafond de minimis trouve en pratique à s’appliquer, pour les titulaires de BNC, presqu’exclusivement à ceux qui bénéficient de l’exonération des bénéfices des entreprises créées ou reprises en zone de revitalisation rurale (ZRR) prévue par l’article 44 quindecies du CGI. Dans ce cas, l’absence de plafonnement en valeur de l’abattement peut conduire les professionnels libéraux ayant des revenus importants, à bénéficier d’avantages en impôts conséquents susceptibles de dépasser sur trois ans le plafond.

Se pose alors la question de savoir quel plafond devra vérifier un titulaire de BNC qui appliquera l’exonération ZRR au titre de la déclaration 2035 des revenus de 2023 : celui de 200 000 € parce que l’exercice s’est achevé le 31 décembre 2023, ou bien celui de 300 000 € parce que les déclarations fiscales et le paiement de l’impôt sur le revenu seront postérieurs ?

Date de mise en ligne ven 08/03/2024 - 12:00 Titre pour lien Zones de revitalisation rurale | Quel plafond de minimis appliquer pour la déclaration des revenus de 2023 ? Index public Chapeau

Applicable à compter du 1er janvier 2024, le nouveau règlement de minimis prévoyant un plafond rehaussé à 300 000 € par période de trois ans peut-il s'appliquer dès l'imposition des revenus de 2023 pour les titulaires de BNC exerçant en ZRR ? Si quelques arguments peuvent encore permettre de le penser en matière d'impôt sur le revenu, des incertitudes demeurent et il reste recommandé d'avoir obtenu une réponse favorable de l'Administration pour bénéficier en toute sécurité d'un plafond plus favorable. 

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Frais de véhicules | les barèmes carburant pour les revenus de 2023 sont publiés

Les actualités de BNCplus.fr - jeu, 07/03/2024 - 06:23
Frais de véhicules | les barèmes carburant pour les revenus de 2023 sont publiés silvain jeu 07/03/2024 - 06:23 Permission anonyme Auteur Rédaction Amapl (Silvain Durand) Sources BOI-BAREME-000003 (revenus de 2023) BOI-BNC-BASE-40-60-40-20 BOI-BNC-BASE-40-60-40-30 Thème Fiscal BNC Résumé

L'Administration a, le 6 mars 2024, publié les barèmes carburant applicables pour les revenus de 2023 aux véhicules pris en location par les titulaires de BNC dans les conditions prévues au BOFiP (BOI-BNC-BASE-40-60-40-20 pour les véhicules automobiles et BOI-BNC-BASE-40-60-40-30 pour les motos, vélomoteurs et scooters). Par rapport à ceux appliqués pour les revenus de 2022, ces barèmes sont en baisse d'environ 3% pour le gasoil, et en hausse pour les autres carburants (augmentation d'environ 4 % pour le super sans plomb et de 13 à 14 % pour le GPL).

Corps privé

Le forfait carburant pour les véhicules loués

Véhicules de tourisme

Puissance fiscale des véhicules de tourisme

Gazole

Super sans plomb

GPL

3 à 4 CV

0,099 €

0,123 €

0,073 €

5 à 7 CV

0,122 €

0,152 €

0,090 €

8 et 9 CV

0,145 €

0,181 €

0,107 €

10 et 11 CV

0,164 €

0,203 €

0,121 €

12 CV et plus

0,182 €

0,226 €

0,135 €

Vélomoteurs, scooters et motocyclettes

Puissance fiscale des véhicules deux-roues motorisés

Frais de carburant au kilomètre

Inférieure à 50 CC

0,040 €

De 50 CC à 125 CC

0,081 €

3, 4 et 5 CV

0,102 €

Au-delà de 5 CV

0,142 €

 

Corps public

Le forfait carburant pour les véhicules loués

Véhicules de tourisme

Puissance fiscale des véhicules de tourisme

Gazole

Super sans plomb

GPL

3 à 4 CV

0,099 €

0,123 €

0,073 €

5 à 7 CV

0,122 €

0,152 €

0,090 €

8 et 9 CV

0,145 €

0,181 €

0,107 €

10 et 11 CV

0,164 €

0,203 €

0,121 €

12 CV et plus

0,182 €

0,226 €

0,135 €

Vélomoteurs, scooters et motocyclettes

Puissance fiscale des véhicules deux-roues motorisés

Frais de carburant au kilomètre

Inférieure à 50 CC

0,040 €

De 50 CC à 125 CC

0,081 €

3, 4 et 5 CV

0,102 €

Au-delà de 5 CV

0,142 €

 

Date de mise en ligne jeu 07/03/2024 - 12:00 Liens ckeditor Forfait carburant (véhicules loués) Titre pour lien Frais de véhicules | les barèmes carburant pour les revenus de 2023 sont publiés Index public Chapeau

L'Administration a, le 6 mars 2024, publié les barèmes carburant applicables pour les revenus de 2023 aux véhicules pris en location par les titulaires de BNC dans les conditions prévues au BOFiP (BOI-BNC-BASE-40-60-40-20 pour les véhicules automobiles et BOI-BNC-BASE-40-60-40-30 pour les motos, vélomoteurs et scooters). Par rapport à ceux appliqués pour les revenus de 2022, ces barèmes sont en baisse d'environ 3% pour le gasoil, et en hausse pour les autres carburants (augmentation d'environ 4 % pour le super sans plomb et de 13 à 14 % pour le GPL).

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Frais de véhicules | les barèmes carburant pour les revenus de 2023 sont publiés

10 actualités depuis BNCplus - jeu, 07/03/2024 - 06:23
Frais de véhicules | les barèmes carburant pour les revenus de 2023 sont publiés silvain jeu 07/03/2024 - 06:23 Permission anonyme Auteur Rédaction Amapl (Silvain Durand) Sources BOI-BAREME-000003 (revenus de 2023) BOI-BNC-BASE-40-60-40-20 BOI-BNC-BASE-40-60-40-30 Thème Fiscal BNC Résumé

L'Administration a, le 6 mars 2024, publié les barèmes carburant applicables pour les revenus de 2023 aux véhicules pris en location par les titulaires de BNC dans les conditions prévues au BOFiP (BOI-BNC-BASE-40-60-40-20 pour les véhicules automobiles et BOI-BNC-BASE-40-60-40-30 pour les motos, vélomoteurs et scooters. Par rapport à ceux appliqués pour les revenus de 2022, ceux-ci sont en baisse d'environ 3% pour le gasoil, et en hausse pour les autres carburants (augmentation d'environ 4 % pour le super sans plomb et de 13 à 14 % pour le GPL).

Corps privé

Le forfait carburant pour les véhicules loués

Véhicules de tourisme

Puissance fiscale des véhicules de tourisme

Gazole

Super sans plomb

GPL

3 à 4 CV

0,099 €

0,123 €

0,073 €

5 à 7 CV

0,122 €

0,152 €

0,090 €

8 et 9 CV

0,145 €

0,181 €

0,107 €

10 et 11 CV

0,164 €

0,203 €

0,121 €

12 CV et plus

0,182 €

0,226 €

0,135 €

Vélomoteurs, scooters et motocyclettes

Puissance fiscale des véhicules deux-roues motorisés

Frais de carburant au kilomètre

Inférieure à 50 CC

0,040 €

De 50 CC à 125 CC

0,081 €

3, 4 et 5 CV

0,102 €

Au-delà de 5 CV

0,142 €

 

Corps public

Le forfait carburant pour les véhicules loués

Véhicules de tourisme

Puissance fiscale des véhicules de tourisme

Gazole

Super sans plomb

GPL

3 à 4 CV

0,099 €

0,123 €

0,073 €

5 à 7 CV

0,122 €

0,152 €

0,090 €

8 et 9 CV

0,145 €

0,181 €

0,107 €

10 et 11 CV

0,164 €

0,203 €

0,121 €

12 CV et plus

0,182 €

0,226 €

0,135 €

Vélomoteurs, scooters et motocyclettes

Puissance fiscale des véhicules deux-roues motorisés

Frais de carburant au kilomètre

Inférieure à 50 CC

0,040 €

De 50 CC à 125 CC

0,081 €

3, 4 et 5 CV

0,102 €

Au-delà de 5 CV

0,142 €

 

Date de mise en ligne jeu 07/03/2024 - 12:00 Liens ckeditor Forfait carburant (véhicules loués) Titre pour lien Frais de véhicules | les barèmes carburant pour les revenus de 2023 sont publiés Index public Chapeau

L'Administration a, le 6 mars 2024, publié les barèmes carburant applicables pour les revenus de 2023 aux véhicules pris en location par les titulaires de BNC dans les conditions prévues au BOFiP (BOI-BNC-BASE-40-60-40-20 pour les véhicules automobiles et BOI-BNC-BASE-40-60-40-30 pour les motos, vélomoteurs et scooters. Par rapport à ceux appliqués pour les revenus de 2022, ceux-ci sont en baisse d'environ 3% pour le gasoil, et en hausse pour les autres carburants (augmentation d'environ 4 % pour le super sans plomb et de 13 à 14 % pour le GPL).

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Gains divers | L'outil d'aide à la déclaration des IJ CPAM pour les revenus de 2023 est en ligne

Les actualités de BNCplus.fr - lun, 12/02/2024 - 13:29
Gains divers | L'outil d'aide à la déclaration des IJ CPAM pour les revenus de 2023 est en ligne silvain lun 12/02/2024 - 13:29 Permission premium Thème Fiscal BNC Résumé

Vous avez reçu de la CPAM des indemnités journalières maladie, maternité ou paternité et avez des difficultés à identifier les sommes exactes à déclarer en Gains divers sur la déclaration 2035 compte tenu des divers prélèvements réalisés (CSG, CRDS, parfois le Prélèvement à la source, débits ou crédits simultanés d'autres opérations) ?
Pour vous aider à connaître les sommes imposables, nous mettons à votre disposition un outil excel qui vous permet, après avoir reporté le montant brut figurant sur les relevés CPAM, de vérifier les indemnités à déclarer

Corps privé

Le fichier d'aide à la déclaration des IJ versées par la CPAM - Revenus de 2023

Vous avez reçu de la CPAM des indemnités journalières maladie, maternité ou paternité et avez des difficultés à identifier les sommes exactes à déclarer en Gains divers sur la déclaration 2035 compte tenu des divers prélèvements réalisés (CSG, CRDS, parfois le Prélèvement à la source, débits ou crédits simultanés d'autres opérations) ?
Pour vous aider à connaître les sommes imposables, nous mettons à votre disposition un outil excel qui vous permet, après avoir reporté le montant brut figurant sur les relevés CPAM, de vérifier les indemnités à déclarer

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Le fichier d'aide à la déclaration des IJ versées par la CPAM - Revenus de 2023

Vous avez reçu de la CPAM des indemnités journalières maladie, maternité ou paternité et avez des difficultés à identifier les sommes exactes à déclarer en Gains divers sur la déclaration 2035 compte tenu des divers prélèvements réalisés (CSG, CRDS, parfois le Prélèvement à la source, débits ou crédits simultanés d'autres opérations) ?
Pour vous aider à connaître les sommes imposables, nous mettons à votre disposition un outil excel qui vous permet, après avoir reporté le montant brut figurant sur les relevés CPAM, de vérifier les indemnités à déclarer

Image Date de mise en ligne lun 12/02/2024 - 12:00 Liens ckeditor Outil pratique déclaration IJ CPAM pour le revenus de 2023 Titre pour lien Gains divers | L'outil d'aide à la déclaration des IJ CPAM pour les revenus de 2023 est en ligne Index public Brève ou commentaire Brève À la une ? Off
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Gains divers | L'outil d'aide à la déclaration des IJ CPAM pour les revenus de 2023 est en ligne

10 actualités depuis BNCplus - lun, 12/02/2024 - 13:29
Gains divers | L'outil d'aide à la déclaration des IJ CPAM pour les revenus de 2023 est en ligne silvain lun 12/02/2024 - 13:29 Permission premium Thème Fiscal BNC Résumé

Vous avez reçu de la CPAM des indemnités journalières maladie, maternité ou paternité et avez des difficultés à identifier les sommes exactes à déclarer en Gains divers sur la déclaration 2035 compte tenu des divers prélèvements réalisés (CSG, CRDS, parfois le Prélèvement à la source, débits ou crédits simultanés d'autres opérations) ?
Pour vous aider à connaître les sommes imposables, nous mettons à votre disposition un outil excel qui vous permet, après avoir reporté le montant brut figurant sur les relevés CPAM, de vérifier les indemnités à déclarer

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Le fichier d'aide à la déclaration des IJ versées par la CPAM - Revenus de 2023

Vous avez reçu de la CPAM des indemnités journalières maladie, maternité ou paternité et avez des difficultés à identifier les sommes exactes à déclarer en Gains divers sur la déclaration 2035 compte tenu des divers prélèvements réalisés (CSG, CRDS, parfois le Prélèvement à la source, débits ou crédits simultanés d'autres opérations) ?
Pour vous aider à connaître les sommes imposables, nous mettons à votre disposition un outil excel qui vous permet, après avoir reporté le montant brut figurant sur les relevés CPAM, de vérifier les indemnités à déclarer

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Le fichier d'aide à la déclaration des IJ versées par la CPAM - Revenus de 2023

Vous avez reçu de la CPAM des indemnités journalières maladie, maternité ou paternité et avez des difficultés à identifier les sommes exactes à déclarer en Gains divers sur la déclaration 2035 compte tenu des divers prélèvements réalisés (CSG, CRDS, parfois le Prélèvement à la source, débits ou crédits simultanés d'autres opérations) ?
Pour vous aider à connaître les sommes imposables, nous mettons à votre disposition un outil excel qui vous permet, après avoir reporté le montant brut figurant sur les relevés CPAM, de vérifier les indemnités à déclarer

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Zones franches urbaines | L'outil pratique pour les revenus de 2023 est en ligne

Les actualités de BNCplus.fr - lun, 12/02/2024 - 12:01
Zones franches urbaines | L'outil pratique pour les revenus de 2023 est en ligne silvain lun 12/02/2024 - 12:01 Permission premium Thème Fiscal BNC Résumé

Les professionnels libéraux installés en ZFU peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt sur le bénéfice dont la durée, les taux et plafonds varient en fonction de la date d'entrée en zone.

Les abonnés premium peuvent utiliser un outil excel permettant, une fois cette date d'entrée et le bénéfice renseignés, de simuler l'abattement ZFU et les renseignements à reporter sur les fiches ZFU (DRESZFUREC et DRESZFUVER) et la déclaration 2035 d'un entrepreneur individuel.

Lien vers l'outil pratique

Corps privé

Le fichier d'aide au calcul d'un abattement ZFU et au remplissage des fiches ZFU et déclarations 2035 - Revenus de 2023

Les professionnels libéraux installés en ZFU peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt sur le bénéfice dont la durée, les taux et plafonds varient en fonction de la date d'entrée en zone.
Les abonnés premium peuvent utiliser un outil excel permettant, une fois cette date d'entrée et le bénéfice renseignés, de simuler l'abattement ZFU et les renseignements à reporter sur les fiches ZFU (DRESZFUREC et DRESZFUVER) et la déclaration 2035 d'un entrepreneur individuel.

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Le fichier d'aide au calcul d'un abattement ZFU et au remplissage des fiches ZFU et déclarations 2035 - Revenus de 2023

Les professionnels libéraux installés en ZFU peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt sur le bénéfice dont la durée, les taux et plafonds varient en fonction de la date d'entrée en zone.
Les abonnés premium peuvent utiliser un outil excel permettant, une fois cette date d'entrée et le bénéfice renseignés, de simuler l'abattement ZFU et les renseignements à reporter sur les fiches ZFU (DRESZFUREC et DRESZFUVER) et la déclaration 2035 d'un entrepreneur individuel.

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Zones franches urbaines | L'outil pratique pour les revenus de 2023 est en ligne

10 actualités depuis BNCplus - lun, 12/02/2024 - 12:01
Zones franches urbaines | L'outil pratique pour les revenus de 2023 est en ligne silvain lun 12/02/2024 - 12:01 Permission premium Thème Fiscal BNC Résumé

Les professionnels libéraux installés en ZFU peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt sur le bénéfice dont la durée, les taux et plafonds varient en fonction de la date d'entrée en zone.

Les abonnés premium peuvent utiliser un outil excel permettant, une fois cette date d'entrée et le bénéfice renseignés, de simuler l'abattement ZFU et les renseignements à reporter sur les fiches ZFU (DRESZFUREC et DRESZFUVER) et la déclaration 2035 d'un entrepreneur individuel.

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Le fichier d'aide au calcul d'un abattement ZFU et au remplissage des fiches ZFU et déclarations 2035 - Revenus de 2023

Les professionnels libéraux installés en ZFU peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt sur le bénéfice dont la durée, les taux et plafonds varient en fonction de la date d'entrée en zone.
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Les professionnels libéraux installés en ZFU peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt sur le bénéfice dont la durée, les taux et plafonds varient en fonction de la date d'entrée en zone.
Les abonnés premium peuvent utiliser un outil excel permettant, une fois cette date d'entrée et le bénéfice renseignés, de simuler l'abattement ZFU et les renseignements à reporter sur les fiches ZFU (DRESZFUREC et DRESZFUVER) et la déclaration 2035 d'un entrepreneur individuel.

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L'associé de SEL, un titulaire de BNC pas tout à fait comme les autres (questions / réponses concernant l'imposition en BNC des associés de SEL)

Les actualités de BNCplus.fr - jeu, 08/02/2024 - 06:43
L'associé de SEL, un titulaire de BNC pas tout à fait comme les autres (questions / réponses concernant l'imposition en BNC des associés de SEL) silvain jeu 08/02/2024 - 06:43 Permission abonné Note personnelle

NB : texte que j'ai commencé à écrire mais non publié.

Qu'en serait-il si l'associé de SEL souhaitait mettre en place à titre personnel un plan d'épargne salariale ? L'Administration ne prend pas directement position On remarquera d'une part que celui-ci n'a pas vocation à être lui même employeur,  et d'autre part que l'Administration ne le considère pas dans d'autres circonstances comme le chef d'une entreprise individuelle auquel peut s'appliquer.  

Auteur Rédaction Amapl (Silvain Durand) Sources BOFiP, actualité 2023-00148, 27 décembre 2023 BOI-RES-BNC-000136 Rescrit du 27 décembre 2023 BOI-RSA-GER-10-30, version en vigueur au 27 décembre 2023, n° 500 et suiv. Thème Fiscal BNC TVA Résumé

L'Administration a, dans un rescrit publié au BOFiP le 27 décembre 2023, repris et complété les premières réponses apportées à l’institut des avocats conseils fiscaux (IACF) sur les conséquences de l'imposition en BNC des associés de SEL. Le rescrit reprend en substance les solutions précédemment indiquées sur les conséquences de l'imposition en BNC des associés de SEL en matière de régimes déclaratifs (micro-BNC, déclaration contrôlée), TVA, CFE, et précise l'éligibilité des associés aux dispositifs régimes d'épargne salariale. En marge du rescrit, l'Administration apporte des commentaires restrictifs sur la situation des associés de SELARL et de SELCA.

Vous trouverez donc ci-après 11 questions / réponses sur les conséquences fiscales et pratiques de l’imposition dans la catégorie des BNC des rémunérations versées à compter du 1er janvier 2024 aux associés de SEL, en sachant que beaucoup de points resteront encore à préciser dans les semaines, les mois et les années à venir. 

Corps privé Pourquoi les associés de SEL vont-ils devoir déclarer la rémunération de leurs fonctions techniques dans la catégorie des BNC ?

Le Conseil d'Etat a jugé que la rémunération de l’activité exercée sans lien de subordination, en plus de son mandat de président, par l’associé d’une SELAS ou d’une SELAFA était imposable dans la catégorie des BNC, et non dans celle des traitements et salaires (CE, 8 décembre 2017, n° 409429. - dans le même sens, CE 16 octobre 2013, n°339822). 

Mais tant que le BOFiP n'avait pas été modifié sur ce point, les associés de SEL pouvaient encore se prévaloir d’une réponse ministérielle Cousin leur permettant de continuer à déclarer fiscalement ces rémunérations dans la catégorie des traitements et salaires (réponse ministérielle Cousin n° 39397 du 16 septembre 1996, reprise au BOI-RSA-GER-10-30, n° 510, 12 septembre 2012. - BOI-BNC-DECLA-10-10, n° 110, 11 mai 2022). Ils avaient donc le choix : ou bien appliquer la position de l’Administration et déclarer en traitements et salaires, ou bien appliquer la jurisprudence du Conseil d’Etat et déclarer en BNC. 

Alors que le souhait des représentants des professionnels était plutôt d'étendre l’article 62 du CGI (assimilation traitements et salaires) à toutes les rémunérations des associés de SEL (dépôt d’amendements à chaque loi de finances), l’Administration a, en fin d'année dernière et contre toute attente, aligné la doctrine administrative sur la position du Conseil d’Etat, obligeant les associés de SEL à déclarer leurs rémunérations dans la catégorie des BNC (Bénéfices non commerciaux | Les associés d'une SEL à l'IS vont obligatoirement relever de la catégorie des BNC à compter du 1er janvier 2023).

A partir de quand les associés de SEL doivent-ils déclarer leurs rémunérations dans la catégorie des BNC ?

L’imposition des rémunérations techniques dans la catégorie des BNC sera obligatoire à compter de l’imposition des revenus de 2024 (normalement déclarés en 2025). Initialement applicable dès l’imposition des revenus de 2023, l’obligation a été différée par l'Administration et ne s’applique qu’à partir des revenus de 2024 (Bénéfices non commerciaux | Les associés d'une SEL à l'IS éprouvant des difficultés à se mettre à jour peuvent reporter d'un an l'imposition en BNC).

Cela dit, les associés qui le souhaitent peuvent toujours anticiper l’obligation et déclarer la rémunération de leurs fonctions techniques dans la catégorie des BNC dès les revenus de 2023.

Tous les associés de SEL sont-ils concernés par l’imposition en BNC ?

TOUS OU PRESQUE sont désormais concernés. Relèvent en effet de la catégorie des BNC toutes les rémunérations perçues par les associés d’une SEL au titre de l’exercice de leur activité libérale dans la société.

Sont concernées par l'imposition dans la catégorie des BNC les rémunérations des associés de SELAFA, SELAS, SELARL et de SELCA, allouées à raison de l’exercice de leur activité libérale dans ces mêmes sociétés.

On notera que, dans un souci de cohérence, l'Administration a étendu la solution aux associés de SELARL et SELCA, en instituant en 2022 une exception qui en définitive n'en est pas une (v. ci-après), alors que les jurisprudences du Conseil d'Etat ne visaient formellement que les associés de SELAFA et les SELAS.

L'Administration précise que relève également de la catégorie des BNC la rémunération versée par une SEL à l’associé de la société de participations financières de professions libérales (SPFPL) au titre de son activité professionnelle au sein de cette SEL.

Le principe d'imposition dans le catégorie des BNC connaît toutefois deux exceptions :

Une première exception, à vocation générale mais en pratique exceptionnelle, concerne les associés établissant l’existence d’un lien de subordination avec la société caractérisant une activité salariée. Ceux-ci doivent déclarer en traitements et salaires mais la situation devrait être rare, et même accidentelle.

Une seconde exception, à vocation particulière, concerne les associés qui sont à la fois gérants majoritaires de SELARL ou gérants de SELCA, et dont la rémunération tirée de l’activité libérale ne peut être distinguée de celle tirée des fonctions de gérance. Il reste admis dans ce cas que les rémunérations tirées de l’exercice de l’activité libérale dans la SEL sont, comme celles perçues au titre des fonctions de gérance, imposées dans les conditions prévues à l’article 62 du CGI (assimilation traitements et salaires). 

Important :

La lecture de la première actualité BOFiP du 15 décembre 2022 permettait de penser que les associés gérants majoritaires de SELARL et associés gérants de SELCA, auxquels la société verse une rémunération globale couvrant à la fois les fonctions de gérance et l'activité libérale, pourraient se prévaloir de cette exception et continuer à se placer sous le régime de l'article 62 du CGI. Il n'en est rien, car l'Administration apporte, dans les commentaires du 27 décembre 2023, des précisions restrictives sur le contenu de cette exception :

  • Tout d'abord, l'Administration exige de l'associé qu'il soit en mesure de fournir par tout moyen l’ensemble des éléments de preuve permettant de justifier de l'impossibilité de distinguer les fonctions de gérance des fonctions techniques. L'Administration précise à cet égard que l’absence de documents statutaires ou comptables tels que ceux fixant la rémunération accordée par la société au titre des fonctions de gérant ou mesurant le temps passé à l’exercice de ces fonctions n’est pas à elle seule de nature à caractériser une impossibilité de distinguer les rémunérations allouées au titre des fonctions de gérant de celles perçues au titre de l’exercice de l’activité libérale, et ne saurait par conséquent emporter l’imposition de la totalité des rémunérations selon les règles prévues à l’article 62 du CGI.
  • Ensuite, l'Administration retient une conception étroite de l'activité de gérance : les rémunérations perçues au titre de la fonction de gérant sont celles allouées à raison des tâches qui ne sont pas réalisées dans le cadre de l’activité libérale (par exemple : convocation d’assemblée, représentation de la société dans les rapports avec les associés et à l’égard des tiers, décision de déplacement du siège social de la société, etc.). A contrario, en sont exclues les tâches de nature administrative qui sont inhérentes à la pratique de l’activité libérale telles que la facturation du client ou du patient, l’encaissement, les prises de rendez-vous, les approvisionnements de fournitures, la gestion des équipes ou la rédaction de documents tels que des ordonnances de prescription.
  • Enfin, l'Administration admet, à titre de règle pratique, qu'un ratio de 5 % de la rémunération d’ensemble perçue par les associés gérants majoritaires de SELARL et associés gérants de SELCA au titre de leurs activités libérale et de gérance correspond aux revenus afférents à leurs fonctions de gérant, imposables dans les conditions de l’article 62 du CGI, qu’il soit possible de les distinguer ou non de la rémunération technique. A noter qu’une répartition supérieure au ratio de 5% retenu par l’Administration paraît possible dans la mesure où l'associé gérant sera en capacité d'en justifier.

Ces précisions restrictives, apportées en marge de la décision de rescrit, réduisent considérablement la portée de l'exception, et à tout le moins lui confèrent une insécurité fiscale trop importante pour que les associés gérants majoritaires de SELARL et associés gérants de SELCA recherchent à l'appliquer. En effet, s'ils restent en l'état, les commentaires administratifs conduiront probablement la plupart des conseils à préconiser de distinguer formellement, dans les divers documents sociaux (règlement intérieur, procès-verbaux d'assemblée générale), la rémunération des fonctions de gérance et de l'activité libérale, ce qui entraînera alors, même dans les SELARL et SELCA, l'imposition d'une partie importante de l'activité de l'associé (95 %) dans la catégorie des BNC.

Tableau de la fiscalité applicable aux rémunérations des associés de SEL versées à compter du 1er janvier 2024. 

Associé dirigeant Gérant majoritaire SELARL ou gérant de SELCA Dirigeant SELAS ou SELAFA
Gérant minoritaire SELARL Rémunération des fonctions de dirigeant Art. 62 (assimilé TS) si impossibilité de distinguer la rémunération des fonctions de dirigeant des fonctions techniques (attention position restrictive de l'Administration) Art. 62 (assimilé TS)
NB : peut être bénévole Art. 80 ter (TS)
NB : Peut être bénévole Rémunération des fonctions techniques (activité libérale) Art. 92 (BNC)* Art. 92 (BNC)* Associé non dirigeant Art. 92 (BNC)*

* Sauf lien de subordination caractérisant l'exercice d'une activité salariée.

Les associés de SEL pourront-ils bénéficier du régime micro-BNC et pratiquer l’abattement de 34 % ?

OUI. Sous réserve bien entendu de respecter les conditions de ce régime, à savoir notamment que les recettes de l’année N-1 et/ou N-2 soient inférieures à la limite de 77 700 € HT.

Pour l’imposition des revenus de 2024, les associés de SEL pourront bénéficier de plein droit du régime micro-BNC si les recettes de l’année 2022 et/ou 2023 sont inférieures à 77 700 € HT. 

Pour les associés déjà en activité qui déclareront pour la première fois dans la catégorie des BNC pour les revenus de 2024, l'Administration indique qu’il convient de tenir compte des sommes qui auraient été déclarées en 2022 et 2023 dans la catégorie des BNC si elles avaient été perçues à compter de 2024. Cela signifie que l'Administration considère que les associés déjà en place ne peuvent pas se prévaloir de la qualité de créateur d’activité pour bénéficier de plein droit du régime micro-BNC au titre des deux premières années déclarées dans la catégorie des BNC.

L'Administration indique qu'il convient de retenir la rémunération versée par la SEL, en y réintégrant le cas échéant les dépenses professionnelles de l'associé acquittées en son nom et pour son compte par la SEL.

Les « recettes brutes » du régime micro-BNC incluent donc les avantages en nature tenant au règlement par la SEL des cotisations et contributions sociales personnelles de l’associé, aussi bien pour l’appréciation des seuils que pour les reports déclaratifs des bénéficiaires. Rappelons en effet que, contrairement aux rémunérations de l'article 62, les « recettes brutes » à déclarer du régime micro-BNC s'entendent des recettes avant la déduction des cotisations et contributions sociales.

Précisions :

Il semble possible de se prévaloir, en particulier lorsqu'une rémunération globale a été versée à l'associé-gérant d'une SELARL en 2022 et 2023, de la règle pratique de répartition indiquée par l'Administration (5 % gérance / 95 % activité libérale). En application de cette règle, l'associé gérant d'une SELARL sera admis à bénéficier du régime micro-BNC pour les revenus de 2024 si les rémunérations globales et avantages en nature de l'année 2022 et/ou de l'année 2023 ne dépassent pas la limite de 81 789,47 €.

Les associés de SEL ne bénéficiant pas du régime micro-BNC devront-ils déposer une déclaration 2035 ?

OUI. Sur ce point également, les associés de SEL sont comme les autres titulaires de BNC : l'Administration précise en effet que ceux qui relèvent du régime de la déclaration contrôlée, de plein droit ou sur option, doivent déposer une déclaration 2035.

Un temps évoquée par le Conseil national de l'ordre des experts-comptables (CNOECF), la possibilité de déclarer les revenus imposables par report direct dans une case dédiée de la déclaration 2042-C-PRO n'a pas été retenue par l'Administration fiscale.

Les obligations comptables et fiscales seront donc les mêmes que celles applicables à tout titulaire de BNC : tenue d’un livre-journal des recettes et dépenses et d’un registre des immobilisations et amortissements.

Les recettes de l'activité devront tenir compte de la prise en charge des dépenses professionnelles incombant personnellement à l'associé. Ces prises en charges seront ensuite déduites sur les lignes de dépenses correspondantes de l'annexe 2035A (par exemple, charges sociales obligatoires, CSG déductible, dans le cas où la prise en charge concerne les cotisations et contributions sociales).

Les associés de SEL peuvent également choisir la sécurité fiscale procurée par l’adhésion à une AGA ou un OMGA, en contrepartie d'un engagement de sincérité fiscale et l'obligation de tenir une comptabilité conforme à la nomenclature comptable des professions libérales. Ils peuvent bénéficier, en outre, si les recettes de leur activité BNC sont inférieures à 77 700 € et qu’ils optent pour le régime de la déclaration contrôlée, de la réduction d’impôt frais de comptabilité et d’adhésion.

Les associés de SEL devront-ils facturer la TVA au titre de leurs prestations techniques ?

NON. Le sujet était particulièrement sensible et la réponse très attendue, notamment par les professionnels de santé susceptibles de bénéficier d’une exonération de TVA au titre de leur activité de soins, qui pouvaient légitimement s’interroger sur l’extension de cette exonération à leurs propres prestations au profit de la société.

L'Administration coupe court à toute discussion sur ce point au motif de l’autonomie des règles européennes de TVA par rapport aux règles de qualification de l’impôt sur le revenu : compte tenu des conditions dans lesquelles les associés de SEL exercent leur activité, ils ne disposent pas de l'indépendance suffisante pour bénéficier de la qualité d'assujetti redevable de la taxe : les rémunérations techniques n’entrent donc pas dans le champ d’application de la TVA et ne sont donc pas soumises à l’obligation de facturation. 

Cette position, déjà discrètement entrevue dans le BOFiP (BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-10, n° 185), sera de nature à rassurer les professionnels de santé exerçant en SEL, mais devra être confirmée au niveau européen pour en tirer des conclusions définitives. En effet, certains associés de SEL, lorsque l’activité est elle-même taxable, auraient plutôt intérêt à facturer de la TVA pour tirer pleinement parti des déductions de la taxe afférente aux dépenses de l’activité BNC.

Les associés de SEL devront-il payer la cotisation foncière des entreprises (CFE) ?

NON. Pour les mêmes raisons que celles qui prévalent en matière de TVA, les associés de SEL ne sont pas assujettis à la CFE, excepté s’ils exercent une activité individuelle séparée.

Les associés de SEL peuvent-ils opter pour l’impôt sur les sociétés (IS) ?

NON. L'Administration précise qu’un associé de SEL n’a pas, au sens de l’article L. 526-22 du Code de commerce, la qualité d’entrepreneur individuel requise pour opter pour son assimilation à une EURL emportant assujettissement à l’IS.

Les associés de SEL peuvent-ils bénéficier personnellement des déductions dite loi Madelin et PER ?

OUI. Les associés de SEL peuvent déduire de leur BNC les charges sociales facultatives prévues par l'article 154 bis du CGI (loi Madelin, PER).

Les rémunérations de l'activité de gérance majoritaire d'un associé de SELARL ou de SELCA, visées par l'article 62 du CGI (assimilés traitements et salaires), permettent les mêmes déductions, étant précisé qu'un plafond unique, avec ses trois composantes) a vocation à s'appliquer aux associés rémunérés dans les deux catégories d'imposition.

En revanche, l'Administration confirme la position déjà entrevue dans la jurisprudence : les rémunérations de l'activité de dirigeant exercée au sein d'une SELAS ou d'une SELAFA, qui relèvent de la catégorie fiscale des traitements et salaires, ne permettent pas les déductions Madelin et PER visées par l'article 154 bis du CGI (V. pour les agents généraux d'assurances déclarant en traitements et salaires, CAA Lyon, 26 novembre 2013, n° 13-00001, v. notre commentaire, pourvoi rejeté par le Conseil d'Etat - CE, 22 septembre 2014, n° 374814 - faute de respecter les conditions de l'article L. 822-1 du Code de justice administrative).

A noter que l'Administration indique qu’une mise à jour du BOFiP concernant les charges sociales personnelles est en cours. 

Les associés de SEL peuvent-ils bénéficier des dispositifs d'épargne salariale ouverts dans la SEL (notamment PEE, PERCO, Pereco) ?

OUI mais seuls les associés ayant la qualité de dirigeant de la SEL peuvent en bénéficier. Le rescrit publié le 27 décembre 2023 apporte, sur cette question, un éclaircissement inédit.

Pour mémoire,  le bénéfice des dispositifs d’épargne salariale a été ouvert progressivement aux dirigeants dans les entreprises employant au moins un salarié en sus d’eux-mêmes et moins de 250 salariés.

La liste des dirigeants d'entreprises pouvant bénéficier de l’épargne salariale est précisée par les articles L. 3312-3,  L. 3323-6 et L. 3324-2 du Code du travail, respectivement  pour l'intéressement, la participation et les plans d’épargne salariale. Il s’agit des chefs d'entreprises, de son conjoint ou son partenaire lié par un pacte civil de solidarité s'il a le statut de conjoint collaborateur ou de conjoint associé, des présidents, directeurs généraux, gérants ou membres du directoire s'il s'agit de personnes morales.

L'Administration précise que le régime d’imposition des bénéficiaires n’a pas d’impact sur ces dispositions. Aussi, même si les professionnels libéraux exerçant dans une SEL bénéficient dans certains cas du régime social d’assimilés-salariés, ils ne peuvent pas pour autant prétendre aux dispositions du Code du travail concernant les salariés. Néanmoins, rien ne s’oppose à ce qu’ils bénéficient des dispositifs d’épargne salariale en tant que dirigeant dans les cas prévus par la loi, à savoir s’ils ont le statut de présidents, directeurs généraux, gérants ou membres du directoire de la société.

Autrement dit, dans la mesure où la SEL est elle-même employeur d'au moins un salarié autre que l'associé (et de moins de 250 salariés), elle peut mettre en place un dispositif d'épargne salariale au bénéfice du ou des salarié(s), par exemple un PEE, et en faire bénéficier l'associé mais uniquement s'il est dirigeant de la société (président, directeur général, gérant ou membre du directoire de la société). Dans le cas où l'associé de SEL ne serait pas dirigeant, ce qui peut se produire dans les structures de taille importante, celui-ci ne devrait pas pouvoir bénéficier du dispositif d'épargne salariale mis en place par la SEL. 

Quelles formalités un associé de SEL devra-t-il concrètement accomplir pour pouvoir déclarer correctement ses revenus en 2024 ?

EN ATTENTE. Des précisions pratiques sont encore attendues de l’Administration. Celle-ci a déjà communiqué sur la création d'un parcours utilisateur dédié permettant aux associés concernés de se déclarer sur le guichet unique géré par l'INPI, de telle sorte que les SIE soient en capacité de distinguer sans risque d'erreur les contribuables déposant une déclaration 2035 en qualité d'associé de SEL (absence de TVA, absence de CFE), de ceux exerçant une activité en nom propre. Notons quand même à ce stade que, d'une part l'attribution d'un numéro SIRET sera nécessaire pour que l'associé télétransmette la déclaration 2035 en EDI-TDFC, et d'autre part que l'URSSAF doit également être prévenue pour éviter le risque d'un double appel de cotisation. A noter que, pour les associés de SEL qui appliqueront la tolérance administrative jusqu'au bout, le dépôt de la première déclaration 2035 devrait intervenir pour les revenus de 2024 à échéance du mois de mai 2025, et que l'inscription en cette qualité auprès du service des impôts des entreprises pourra probablement être effectuée dans le courant de l'année 2024.

En conclusion : des premières réponses déjà contestées et un régime fiscal restant encore largement à définir

En conclusion, l’associé de SEL devient à compter de l’imposition des revenus de 2024 un titulaire de BNC comme les autres, ou presque, pour les règles de détermination de l’impôt sur le revenu, sans toutefois que cette assimilation n’entraîne de conséquences pour d’autres impositions dont il reste exclu (CFE, TVA, IS).

Presque comme les autres, parce que beaucoup de questions restent en suspens concernant la déclaration 2035 : notamment la place des titres dans le patrimoine fiscal professionnel, la nature des dépenses déductibles du bénéfice de l’associé, le bénéfice des régimes zonés, des exonérations de plus-values, de tous les crédits et réductions d’impôt ou d’autres avantages particuliers applicables aux titulaires de BNC, le bénéfice des abattements des médecins secteur 1, la cessation d'activité lors de l'apport de la clientèle à la SEL etc...

Une première lecture de la position de l’Administration concernant le refus de l’option IS et le bénéfice de l'épargne salariale laisse à penser que, bien que possiblement attributaire d'un numéro SIRET, le bénéfice de tous les dispositifs fiscaux nécessitant la qualité d’entrepreneur ou d’entreprise individuelle pourrait être refusé à l'associé de SEL, ce qui en ferait une sorte de « titulaire de BNC diminué », avec les toutes les contraintes du régime mais les avantages réservés aux seules entreprises.

Sauf une intervention législative pour clarifier ce régime, les réponses seront probablement données au cas par cas, et dessineront progressivement, dans les prochaines semaines, mois et années, les contours d’un régime fiscal plus sécurisé pour les associés de SEL titulaires de BNC.

Notons d'ores et déjà que le Conseil d'Etat pourrait être amené à examiner rapidement les commentaires administratifs publiés au BOFiP le 27 décembre 2023. En effet, une résolution adoptée par l'assemblée générale du Conseil national des barreaux (CNB) conteste l’application du régime BNC aux rémunérations techniques des associés de SEL et donne mandat au bureau pour introduire un recours contre les commentaires administratifs et dispositions du BOFiP.

Corps public Pourquoi les associés de SEL vont-ils devoir déclarer la rémunération de leurs fonctions techniques dans la catégorie des BNC ?

Le Conseil d'Etat a jugé que la rémunération de l’activité exercée sans lien de subordination, en plus de son mandat de président, par l’associé d’une SELAS ou d’une SELAFA était imposable dans la catégorie des BNC, et non dans celle des traitements et salaires (CE, 8 décembre 2017, n° 409429. - dans le même sens, CE 16 octobre 2013, n°339822). 

Mais tant que le BOFiP n'avait pas été modifié sur ce point, les associés de SEL pouvaient encore se prévaloir d’une réponse ministérielle Cousin leur permettant de continuer à déclarer fiscalement ces rémunérations dans la catégorie des traitements et salaires (réponse ministérielle Cousin n° 39397 du 16 septembre 1996, reprise au BOI-RSA-GER-10-30, n° 510, 12 septembre 2012. - BOI-BNC-DECLA-10-10, n° 110, 11 mai 2022). Ils avaient donc le choix : ou bien appliquer la position de l’Administration et déclarer en traitements et salaires, ou bien appliquer la jurisprudence du Conseil d’Etat et déclarer en BNC. 

Alors que le souhait des représentants des professionnels était plutôt d'étendre l’article 62 du CGI (assimilation traitements et salaires) à toutes les rémunérations des associés de SEL (dépôt d’amendements à chaque loi de finances), l’Administration a, en fin d'année dernière et contre toute attente, aligné la doctrine administrative sur la position du Conseil d’Etat, obligeant les associés de SEL à déclarer leurs rémunérations dans la catégorie des BNC (Bénéfices non commerciaux | Les associés d'une SEL à l'IS vont obligatoirement relever de la catégorie des BNC à compter du 1er janvier 2023).

A partir de quand les associés de SEL doivent-ils déclarer leurs rémunérations dans la catégorie des BNC ?

L’imposition des rémunérations techniques dans la catégorie des BNC sera obligatoire à compter de l’imposition des revenus de 2024 (normalement déclarés en 2025). Initialement applicable dès l’imposition des revenus de 2023, l’obligation a été différée par l'Administration et ne s’applique qu’à partir des revenus de 2024 (Bénéfices non commerciaux | Les associés d'une SEL à l'IS éprouvant des difficultés à se mettre à jour peuvent reporter d'un an l'imposition en BNC).

Cela dit, les associés qui le souhaitent peuvent toujours anticiper l’obligation et déclarer la rémunération de leurs fonctions techniques dans la catégorie des BNC dès les revenus de 2023.

Tous les associés de SEL sont-ils concernés par l’imposition en BNC ?

TOUS OU PRESQUE sont désormais concernés. Relèvent en effet de la catégorie des BNC toutes les rémunérations perçues par les associés d’une SEL au titre de l’exercice de leur activité libérale dans la société.

Sont concernées par l'imposition dans la catégorie des BNC les rémunérations des associés de SELAFA, SELAS, SELARL et de SELCA, allouées à raison de l’exercice de leur activité libérale dans ces mêmes sociétés.

On notera que, dans un souci de cohérence, l'Administration a étendu la solution aux associés de SELARL et SELCA, en instituant en 2022 une exception qui en définitive n'en est pas une (v. ci-après), alors que les jurisprudences du Conseil d'Etat ne visaient formellement que les associés de SELAFA et les SELAS.

L'Administration précise que relève également de la catégorie des BNC la rémunération versée par une SEL à l’associé de la société de participations financières de professions libérales (SPFPL) au titre de son activité professionnelle au sein de cette SEL.

Le principe d'imposition dans le catégorie des BNC connaît toutefois deux exceptions :

Date de mise en ligne jeu 08/02/2024 - 12:00 Liens ckeditor Bénéfices non commerciaux | Les associés d'une SEL à l'IS vont obligatoirement relever de la catégorie des BNC à compter du 1er janvier 2023 Bénéfices non commerciaux | Les associés d'une SEL à l'IS éprouvant des difficultés à se mettre à jour peuvent reporter d'un an l'imposition en BNC Titre pour lien L'associé de SEL, un titulaire de BNC pas tout à fait comme les autres (questions / réponses concernant l'imposition en BNC des associés de SEL) Index public Chapeau

L'Administration a, dans un rescrit publié au BOFiP le 27 décembre 2023, repris et complété les premières réponses apportées à l’institut des avocats conseils fiscaux (IACF) sur les conséquences de l'imposition en BNC des associés de SEL. Le rescrit reprend en substance les solutions précédemment indiquées sur les conséquences de l'imposition en BNC des associés de SEL en matière de régimes déclaratifs (micro-BNC, déclaration contrôlée), TVA, CFE, et précise l'éligibilité des associés aux dispositifs régimes d'épargne salariale. En marge du rescrit, l'Administration apporte des commentaires restrictifs sur la situation des associés de SELARL et de SELCA.

Vous trouverez donc ci-après 11 questions / réponses sur les conséquences fiscales et pratiques de l’imposition dans la catégorie des BNC des rémunérations versées à compter du 1er janvier 2024 aux associés de SEL, en sachant que beaucoup de points resteront encore à préciser dans les semaines, les mois et les années à venir. 

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L'associé de SEL, un titulaire de BNC pas tout à fait comme les autres (questions / réponses concernant l'imposition en BNC des associés de SEL)

10 actualités depuis BNCplus - jeu, 08/02/2024 - 06:43
L'associé de SEL, un titulaire de BNC pas tout à fait comme les autres (questions / réponses concernant l'imposition en BNC des associés de SEL) silvain jeu 08/02/2024 - 06:43 Permission abonné Note personnelle

NB : texte que j'ai commencé à écrire mais non publié.

Qu'en serait-il si l'associé de SEL souhaitait mettre en place à titre personnel un plan d'épargne salariale ? L'Administration ne prend pas directement position On remarquera d'une part que celui-ci n'a pas vocation à être lui même employeur,  et d'autre part que l'Administration ne le considère pas dans d'autres circonstances comme le chef d'une entreprise individuelle auquel peut s'appliquer.  

Auteur Rédaction Amapl (Silvain Durand) Sources BOFiP, actualité 2023-00148, 27 décembre 2023 BOI-RES-BNC-000136 Rescrit du 27 décembre 2023 BOI-RSA-GER-10-30, version en vigueur au 27 décembre 2023, n° 500 et suiv. Thème Fiscal BNC TVA Résumé

L'Administration a, dans un rescrit publié au BOFiP le 27 décembre 2023, repris et complété les premières réponses apportées à l’institut des avocats conseils fiscaux (IACF) sur les conséquences de l'imposition en BNC des associés de SEL. Le rescrit reprend en substance les solutions précédemment indiquées sur les conséquences de l'imposition en BNC des associés de SEL en matière de régimes déclaratifs (micro-BNC, déclaration contrôlée), TVA, CFE, et précise l'éligibilité des associés aux dispositifs régimes d'épargne salariale. En marge du rescrit, l'Administration apporte des commentaires restrictifs sur la situation des associés de SELARL et de SELCA.

Vous trouverez donc ci-après 11 questions / réponses sur les conséquences fiscales et pratiques de l’imposition dans la catégorie des BNC des rémunérations versées à compter du 1er janvier 2024 aux associés de SEL, en sachant que beaucoup de points resteront encore à préciser dans les semaines, les mois et les années à venir. 

Corps privé Pourquoi les associés de SEL vont-ils devoir déclarer la rémunération de leurs fonctions techniques dans la catégorie des BNC ?

Le Conseil d'Etat a jugé que la rémunération de l’activité exercée sans lien de subordination, en plus de son mandat de président, par l’associé d’une SELAS ou d’une SELAFA était imposable dans la catégorie des BNC, et non dans celle des traitements et salaires (CE, 8 décembre 2017, n° 409429. - dans le même sens, CE 16 octobre 2013, n°339822). 

Mais tant que le BOFiP n'avait pas été modifié sur ce point, les associés de SEL pouvaient encore se prévaloir d’une réponse ministérielle Cousin leur permettant de continuer à déclarer fiscalement ces rémunérations dans la catégorie des traitements et salaires (réponse ministérielle Cousin n° 39397 du 16 septembre 1996, reprise au BOI-RSA-GER-10-30, n° 510, 12 septembre 2012. - BOI-BNC-DECLA-10-10, n° 110, 11 mai 2022). Ils avaient donc le choix : ou bien appliquer la position de l’Administration et déclarer en traitements et salaires, ou bien appliquer la jurisprudence du Conseil d’Etat et déclarer en BNC. 

Alors que le souhait des représentants des professionnels était plutôt d'étendre l’article 62 du CGI (assimilation traitements et salaires) à toutes les rémunérations des associés de SEL (dépôt d’amendements à chaque loi de finances), l’Administration a, en fin d'année dernière et contre toute attente, aligné la doctrine administrative sur la position du Conseil d’Etat, obligeant les associés de SEL à déclarer leurs rémunérations dans la catégorie des BNC (Bénéfices non commerciaux | Les associés d'une SEL à l'IS vont obligatoirement relever de la catégorie des BNC à compter du 1er janvier 2023).

A partir de quand les associés de SEL doivent-ils déclarer leurs rémunérations dans la catégorie des BNC ?

L’imposition des rémunérations techniques dans la catégorie des BNC sera obligatoire à compter de l’imposition des revenus de 2024 (normalement déclarés en 2025). Initialement applicable dès l’imposition des revenus de 2023, l’obligation a été différée par l'Administration et ne s’applique qu’à partir des revenus de 2024 (Bénéfices non commerciaux | Les associés d'une SEL à l'IS éprouvant des difficultés à se mettre à jour peuvent reporter d'un an l'imposition en BNC).

Cela dit, les associés qui le souhaitent peuvent toujours anticiper l’obligation et déclarer la rémunération de leurs fonctions techniques dans la catégorie des BNC dès les revenus de 2023.

Tous les associés de SEL sont-ils concernés par l’imposition en BNC ?

TOUS OU PRESQUE sont désormais concernés. Relèvent en effet de la catégorie des BNC toutes les rémunérations perçues par les associés d’une SEL au titre de l’exercice de leur activité libérale dans la société.

Sont concernées par l'imposition dans la catégorie des BNC les rémunérations des associés de SELAFA, SELAS, SELARL et de SELCA, allouées à raison de l’exercice de leur activité libérale dans ces mêmes sociétés.

On notera que, dans un souci de cohérence, l'Administration a étendu la solution aux associés de SELARL et SELCA, en instituant en 2022 une exception qui en définitive n'en est pas une (v. ci-après), alors que les jurisprudences du Conseil d'Etat ne visaient formellement que les associés de SELAFA et les SELAS.

L'Administration précise que relève également de la catégorie des BNC la rémunération versée par une SEL à l’associé de la société de participations financières de professions libérales (SPFPL) au titre de son activité professionnelle au sein de cette SEL.

Le principe d'imposition dans le catégorie des BNC connaît toutefois deux exceptions :

Une première exception, à vocation générale mais en pratique exceptionnelle, concerne les associés établissant l’existence d’un lien de subordination avec la société caractérisant une activité salariée. Ceux-ci doivent déclarer en traitements et salaires mais la situation devrait être rare, et même accidentelle.

Une seconde exception, à vocation particulière, concerne les associés qui sont à la fois gérants majoritaires de SELARL ou gérants de SELCA, et dont la rémunération tirée de l’activité libérale ne peut être distinguée de celle tirée des fonctions de gérance. Il reste admis dans ce cas que les rémunérations tirées de l’exercice de l’activité libérale dans la SEL sont, comme celles perçues au titre des fonctions de gérance, imposées dans les conditions prévues à l’article 62 du CGI (assimilation traitements et salaires). 

Important :

La lecture de la première actualité BOFiP du 15 décembre 2022 permettait de penser que les associés gérants majoritaires de SELARL et associés gérants de SELCA, auxquels la société verse une rémunération globale couvrant à la fois les fonctions de gérance et l'activité libérale, pourraient se prévaloir de cette exception et continuer à se placer sous le régime de l'article 62 du CGI. Il n'en est rien, car l'Administration apporte, dans les commentaires du 27 décembre 2023, des précisions restrictives sur le contenu de cette exception :

  • Tout d'abord, l'Administration exige de l'associé qu'il soit en mesure de fournir par tout moyen l’ensemble des éléments de preuve permettant de justifier de l'impossibilité de distinguer les fonctions de gérance des fonctions techniques. L'Administration précise à cet égard que l’absence de documents statutaires ou comptables tels que ceux fixant la rémunération accordée par la société au titre des fonctions de gérant ou mesurant le temps passé à l’exercice de ces fonctions n’est pas à elle seule de nature à caractériser une impossibilité de distinguer les rémunérations allouées au titre des fonctions de gérant de celles perçues au titre de l’exercice de l’activité libérale, et ne saurait par conséquent emporter l’imposition de la totalité des rémunérations selon les règles prévues à l’article 62 du CGI.
  • Ensuite, l'Administration retient une conception étroite de l'activité de gérance : les rémunérations perçues au titre de la fonction de gérant sont celles allouées à raison des tâches qui ne sont pas réalisées dans le cadre de l’activité libérale (par exemple : convocation d’assemblée, représentation de la société dans les rapports avec les associés et à l’égard des tiers, décision de déplacement du siège social de la société, etc.). A contrario, en sont exclues les tâches de nature administrative qui sont inhérentes à la pratique de l’activité libérale telles que la facturation du client ou du patient, l’encaissement, les prises de rendez-vous, les approvisionnements de fournitures, la gestion des équipes ou la rédaction de documents tels que des ordonnances de prescription.
  • Enfin, l'Administration admet, à titre de règle pratique, qu'un ratio de 5 % de la rémunération d’ensemble perçue par les associés gérants majoritaires de SELARL et associés gérants de SELCA au titre de leurs activités libérale et de gérance correspond aux revenus afférents à leurs fonctions de gérant, imposables dans les conditions de l’article 62 du CGI, qu’il soit possible de les distinguer ou non de la rémunération technique. A noter qu’une répartition supérieure au ratio de 5% retenu par l’Administration paraît possible dans la mesure où l'associé gérant sera en capacité d'en justifier.

Ces précisions restrictives, apportées en marge de la décision de rescrit, réduisent considérablement la portée de l'exception, et à tout le moins lui confèrent une insécurité fiscale trop importante pour que les associés gérants majoritaires de SELARL et associés gérants de SELCA recherchent à l'appliquer. En effet, s'ils restent en l'état, les commentaires administratifs conduiront probablement la plupart des conseils à préconiser de distinguer formellement, dans les divers documents sociaux (règlement intérieur, procès-verbaux d'assemblée générale), la rémunération des fonctions de gérance et de l'activité libérale, ce qui entraînera alors, même dans les SELARL et SELCA, l'imposition d'une partie importante de l'activité de l'associé (95 %) dans la catégorie des BNC.

Tableau de la fiscalité applicable aux rémunérations des associés de SEL versées à compter du 1er janvier 2024. 

Associé dirigeant Gérant majoritaire SELARL ou gérant de SELCA Dirigeant SELAS ou SELAFA
Gérant minoritaire SELARL Rémunération des fonctions de dirigeant Art. 62 (assimilé TS) si impossibilité de distinguer la rémunération des fonctions de dirigeant des fonctions techniques (attention position restrictive de l'Administration) Art. 62 (assimilé TS)
NB : peut être bénévole Art. 80 ter (TS)
NB : Peut être bénévole Rémunération des fonctions techniques (activité libérale) Art. 92 (BNC)* Art. 92 (BNC)* Associé non dirigeant Art. 92 (BNC)*

* Sauf lien de subordination caractérisant l'exercice d'une activité salariée.

Les associés de SEL pourront-ils bénéficier du régime micro-BNC et pratiquer l’abattement de 34 % ?

OUI. Sous réserve bien entendu de respecter les conditions de ce régime, à savoir notamment que les recettes de l’année N-1 et/ou N-2 soient inférieures à la limite de 77 700 € HT.

Pour l’imposition des revenus de 2024, les associés de SEL pourront bénéficier de plein droit du régime micro-BNC si les recettes de l’année 2022 et/ou 2023 sont inférieures à 77 700 € HT. 

Pour les associés déjà en activité qui déclareront pour la première fois dans la catégorie des BNC pour les revenus de 2024, l'Administration indique qu’il convient de tenir compte des sommes qui auraient été déclarées en 2022 et 2023 dans la catégorie des BNC si elles avaient été perçues à compter de 2024. Cela signifie que l'Administration considère que les associés déjà en place ne peuvent pas se prévaloir de la qualité de créateur d’activité pour bénéficier de plein droit du régime micro-BNC au titre des deux premières années déclarées dans la catégorie des BNC.

L'Administration indique qu'il convient de retenir la rémunération versée par la SEL, en y réintégrant le cas échéant les dépenses professionnelles de l'associé acquittées en son nom et pour son compte par la SEL.

Les « recettes brutes » du régime micro-BNC incluent donc les avantages en nature tenant au règlement par la SEL des cotisations et contributions sociales personnelles de l’associé, aussi bien pour l’appréciation des seuils que pour les reports déclaratifs des bénéficiaires. Rappelons en effet que, contrairement aux rémunérations de l'article 62, les « recettes brutes » à déclarer du régime micro-BNC s'entendent des recettes avant la déduction des cotisations et contributions sociales.

Précisions :

Il semble possible de se prévaloir, en particulier lorsqu'une rémunération globale a été versée à l'associé-gérant d'une SELARL en 2022 et 2023, de la règle pratique de répartition indiquée par l'Administration (5 % gérance / 95 % activité libérale). En application de cette règle, l'associé gérant d'une SELARL sera admis à bénéficier du régime micro-BNC pour les revenus de 2024 si les rémunérations globales et avantages en nature de l'année 2022 et/ou de l'année 2023 ne dépassent pas la limite de 81 789,47 €.

Les associés de SEL ne bénéficiant pas du régime micro-BNC devront-ils déposer une déclaration 2035 ?

OUI. Sur ce point également, les associés de SEL sont comme les autres titulaires de BNC : l'Administration précise en effet que ceux qui relèvent du régime de la déclaration contrôlée, de plein droit ou sur option, doivent déposer une déclaration 2035.

Un temps évoquée par le Conseil national de l'ordre des experts-comptables (CNOECF), la possibilité de déclarer les revenus imposables par report direct dans une case dédiée de la déclaration 2042-C-PRO n'a pas été retenue par l'Administration fiscale.

Les obligations comptables et fiscales seront donc les mêmes que celles applicables à tout titulaire de BNC : tenue d’un livre-journal des recettes et dépenses et d’un registre des immobilisations et amortissements.

Les recettes de l'activité devront tenir compte de la prise en charge des dépenses professionnelles incombant personnellement à l'associé. Ces prises en charges seront ensuite déduites sur les lignes de dépenses correspondantes de l'annexe 2035A (par exemple, charges sociales obligatoires, CSG déductible, dans le cas où la prise en charge concerne les cotisations et contributions sociales).

Les associés de SEL peuvent également choisir la sécurité fiscale procurée par l’adhésion à une AGA ou un OMGA, en contrepartie d'un engagement de sincérité fiscale et l'obligation de tenir une comptabilité conforme à la nomenclature comptable des professions libérales. Ils peuvent bénéficier, en outre, si les recettes de leur activité BNC sont inférieures à 77 700 € et qu’ils optent pour le régime de la déclaration contrôlée, de la réduction d’impôt frais de comptabilité et d’adhésion.

Les associés de SEL devront-ils facturer la TVA au titre de leurs prestations techniques ?

NON. Le sujet était particulièrement sensible et la réponse très attendue, notamment par les professionnels de santé susceptibles de bénéficier d’une exonération de TVA au titre de leur activité de soins, qui pouvaient légitimement s’interroger sur l’extension de cette exonération à leurs propres prestations au profit de la société.

L'Administration coupe court à toute discussion sur ce point au motif de l’autonomie des règles européennes de TVA par rapport aux règles de qualification de l’impôt sur le revenu : compte tenu des conditions dans lesquelles les associés de SEL exercent leur activité, ils ne disposent pas de l'indépendance suffisante pour bénéficier de la qualité d'assujetti redevable de la taxe : les rémunérations techniques n’entrent donc pas dans le champ d’application de la TVA et ne sont donc pas soumises à l’obligation de facturation. 

Cette position, déjà discrètement entrevue dans le BOFiP (BOI-TVA-CHAMP-10-10-60-10, n° 185), sera de nature à rassurer les professionnels de santé exerçant en SEL, mais devra être confirmée au niveau européen pour en tirer des conclusions définitives. En effet, certains associés de SEL, lorsque l’activité est elle-même taxable, auraient plutôt intérêt à facturer de la TVA pour tirer pleinement parti des déductions de la taxe afférente aux dépenses de l’activité BNC.

Les associés de SEL devront-il payer la cotisation foncière des entreprises (CFE) ?

NON. Pour les mêmes raisons que celles qui prévalent en matière de TVA, les associés de SEL ne sont pas assujettis à la CFE, excepté s’ils exercent une activité individuelle séparée.

Les associés de SEL peuvent-ils opter pour l’impôt sur les sociétés (IS) ?

NON. L'Administration précise qu’un associé de SEL n’a pas, au sens de l’article L. 526-22 du Code de commerce, la qualité d’entrepreneur individuel requise pour opter pour son assimilation à une EURL emportant assujettissement à l’IS.

Les associés de SEL peuvent-ils bénéficier personnellement des déductions dite loi Madelin et PER ?

OUI. Les associés de SEL peuvent déduire de leur BNC les charges sociales facultatives prévues par l'article 154 bis du CGI (loi Madelin, PER).

Les rémunérations de l'activité de gérance majoritaire d'un associé de SELARL ou de SELCA, visées par l'article 62 du CGI (assimilés traitements et salaires), permettent les mêmes déductions, étant précisé qu'un plafond unique, avec ses trois composantes) a vocation à s'appliquer aux associés rémunérés dans les deux catégories d'imposition.

En revanche, l'Administration confirme la position déjà entrevue dans la jurisprudence : les rémunérations de l'activité de dirigeant exercée au sein d'une SELAS ou d'une SELAFA, qui relèvent de la catégorie fiscale des traitements et salaires, ne permettent pas les déductions Madelin et PER visées par l'article 154 bis du CGI (V. pour les agents généraux d'assurances déclarant en traitements et salaires, CAA Lyon, 26 novembre 2013, n° 13-00001, v. notre commentaire, pourvoi rejeté par le Conseil d'Etat - CE, 22 septembre 2014, n° 374814 - faute de respecter les conditions de l'article L. 822-1 du Code de justice administrative).

A noter que l'Administration indique qu’une mise à jour du BOFiP concernant les charges sociales personnelles est en cours. 

Les associés de SEL peuvent-ils bénéficier des dispositifs d'épargne salariale ouverts dans la SEL (notamment PEE, PERCO, Pereco) ?

OUI mais seuls les associés ayant la qualité de dirigeant de la SEL peuvent en bénéficier. Le rescrit publié le 27 décembre 2023 apporte, sur cette question, un éclaircissement inédit.

Pour mémoire,  le bénéfice des dispositifs d’épargne salariale a été ouvert progressivement aux dirigeants dans les entreprises employant au moins un salarié en sus d’eux-mêmes et moins de 250 salariés.

La liste des dirigeants d'entreprises pouvant bénéficier de l’épargne salariale est précisée par les articles L. 3312-3,  L. 3323-6 et L. 3324-2 du Code du travail, respectivement  pour l'intéressement, la participation et les plans d’épargne salariale. Il s’agit des chefs d'entreprises, de son conjoint ou son partenaire lié par un pacte civil de solidarité s'il a le statut de conjoint collaborateur ou de conjoint associé, des présidents, directeurs généraux, gérants ou membres du directoire s'il s'agit de personnes morales.

L'Administration précise que le régime d’imposition des bénéficiaires n’a pas d’impact sur ces dispositions. Aussi, même si les professionnels libéraux exerçant dans une SEL bénéficient dans certains cas du régime social d’assimilés-salariés, ils ne peuvent pas pour autant prétendre aux dispositions du Code du travail concernant les salariés. Néanmoins, rien ne s’oppose à ce qu’ils bénéficient des dispositifs d’épargne salariale en tant que dirigeant dans les cas prévus par la loi, à savoir s’ils ont le statut de présidents, directeurs généraux, gérants ou membres du directoire de la société.

Autrement dit, dans la mesure où la SEL est elle-même employeur d'au moins un salarié autre que l'associé (et de moins de 250 salariés), elle peut mettre en place un dispositif d'épargne salariale au bénéfice du ou des salarié(s), par exemple un PEE, et en faire bénéficier l'associé mais uniquement s'il est dirigeant de la société (président, directeur général, gérant ou membre du directoire de la société). Dans le cas où l'associé de SEL ne serait pas dirigeant, ce qui peut se produire dans les structures de taille importante, celui-ci ne devrait pas pouvoir bénéficier du dispositif d'épargne salariale mis en place par la SEL. 

Quelles formalités un associé de SEL devra-t-il concrètement accomplir pour pouvoir déclarer correctement ses revenus en 2024 ?

EN ATTENTE. Des précisions pratiques sont encore attendues de l’Administration. Celle-ci a déjà communiqué sur la création d'un parcours utilisateur dédié permettant aux associés concernés de se déclarer sur le guichet unique géré par l'INPI, de telle sorte que les SIE soient en capacité de distinguer sans risque d'erreur les contribuables déposant une déclaration 2035 en qualité d'associé de SEL (absence de TVA, absence de CFE), de ceux exerçant une activité en nom propre. Notons quand même à ce stade que, d'une part l'attribution d'un numéro SIRET sera nécessaire pour que l'associé télétransmette la déclaration 2035 en EDI-TDFC, et d'autre part que l'URSSAF doit également être prévenue pour éviter le risque d'un double appel de cotisation. A noter que, pour les associés de SEL qui appliqueront la tolérance administrative jusqu'au bout, le dépôt de la première déclaration 2035 devrait intervenir pour les revenus de 2024 à échéance du mois de mai 2025, et que l'inscription en cette qualité auprès du service des impôts des entreprises pourra probablement être effectuée dans le courant de l'année 2024.

En conclusion : des premières réponses déjà contestées et un régime fiscal restant encore largement à définir

En conclusion, l’associé de SEL devient à compter de l’imposition des revenus de 2024 un titulaire de BNC comme les autres, ou presque, pour les règles de détermination de l’impôt sur le revenu, sans toutefois que cette assimilation n’entraîne de conséquences pour d’autres impositions dont il reste exclu (CFE, TVA, IS).

Presque comme les autres, parce que beaucoup de questions restent en suspens concernant la déclaration 2035 : notamment la place des titres dans le patrimoine fiscal professionnel, la nature des dépenses déductibles du bénéfice de l’associé, le bénéfice des régimes zonés, des exonérations de plus-values, de tous les crédits et réductions d’impôt ou d’autres avantages particuliers applicables aux titulaires de BNC, le bénéfice des abattements des médecins secteur 1, la cessation d'activité lors de l'apport de la clientèle à la SEL etc...

Une première lecture de la position de l’Administration concernant le refus de l’option IS et le bénéfice de l'épargne salariale laisse à penser que, bien que possiblement attributaire d'un numéro SIRET, le bénéfice de tous les dispositifs fiscaux nécessitant la qualité d’entrepreneur ou d’entreprise individuelle pourrait être refusé à l'associé de SEL, ce qui en ferait une sorte de « titulaire de BNC diminué », avec les toutes les contraintes du régime mais les avantages réservés aux seules entreprises.

Sauf une intervention législative pour clarifier ce régime, les réponses seront probablement données au cas par cas, et dessineront progressivement, dans les prochaines semaines, mois et années, les contours d’un régime fiscal plus sécurisé pour les associés de SEL titulaires de BNC.

Notons d'ores et déjà que le Conseil d'Etat pourrait être amené à examiner rapidement les commentaires administratifs publiés au BOFiP le 27 décembre 2023. En effet, une résolution adoptée par l'assemblée générale du Conseil national des barreaux (CNB) conteste l’application du régime BNC aux rémunérations techniques des associés de SEL et donne mandat au bureau pour introduire un recours contre les commentaires administratifs et dispositions du BOFiP.

Corps public Pourquoi les associés de SEL vont-ils devoir déclarer la rémunération de leurs fonctions techniques dans la catégorie des BNC ?

Le Conseil d'Etat a jugé que la rémunération de l’activité exercée sans lien de subordination, en plus de son mandat de président, par l’associé d’une SELAS ou d’une SELAFA était imposable dans la catégorie des BNC, et non dans celle des traitements et salaires (CE, 8 décembre 2017, n° 409429. - dans le même sens, CE 16 octobre 2013, n°339822). 

Mais tant que le BOFiP n'avait pas été modifié sur ce point, les associés de SEL pouvaient encore se prévaloir d’une réponse ministérielle Cousin leur permettant de continuer à déclarer fiscalement ces rémunérations dans la catégorie des traitements et salaires (réponse ministérielle Cousin n° 39397 du 16 septembre 1996, reprise au BOI-RSA-GER-10-30, n° 510, 12 septembre 2012. - BOI-BNC-DECLA-10-10, n° 110, 11 mai 2022). Ils avaient donc le choix : ou bien appliquer la position de l’Administration et déclarer en traitements et salaires, ou bien appliquer la jurisprudence du Conseil d’Etat et déclarer en BNC. 

Alors que le souhait des représentants des professionnels était plutôt d'étendre l’article 62 du CGI (assimilation traitements et salaires) à toutes les rémunérations des associés de SEL (dépôt d’amendements à chaque loi de finances), l’Administration a, en fin d'année dernière et contre toute attente, aligné la doctrine administrative sur la position du Conseil d’Etat, obligeant les associés de SEL à déclarer leurs rémunérations dans la catégorie des BNC (Bénéfices non commerciaux | Les associés d'une SEL à l'IS vont obligatoirement relever de la catégorie des BNC à compter du 1er janvier 2023).

A partir de quand les associés de SEL doivent-ils déclarer leurs rémunérations dans la catégorie des BNC ?

L’imposition des rémunérations techniques dans la catégorie des BNC sera obligatoire à compter de l’imposition des revenus de 2024 (normalement déclarés en 2025). Initialement applicable dès l’imposition des revenus de 2023, l’obligation a été différée par l'Administration et ne s’applique qu’à partir des revenus de 2024 (Bénéfices non commerciaux | Les associés d'une SEL à l'IS éprouvant des difficultés à se mettre à jour peuvent reporter d'un an l'imposition en BNC).

Cela dit, les associés qui le souhaitent peuvent toujours anticiper l’obligation et déclarer la rémunération de leurs fonctions techniques dans la catégorie des BNC dès les revenus de 2023.

Tous les associés de SEL sont-ils concernés par l’imposition en BNC ?

TOUS OU PRESQUE sont désormais concernés. Relèvent en effet de la catégorie des BNC toutes les rémunérations perçues par les associés d’une SEL au titre de l’exercice de leur activité libérale dans la société.

Sont concernées par l'imposition dans la catégorie des BNC les rémunérations des associés de SELAFA, SELAS, SELARL et de SELCA, allouées à raison de l’exercice de leur activité libérale dans ces mêmes sociétés.

On notera que, dans un souci de cohérence, l'Administration a étendu la solution aux associés de SELARL et SELCA, en instituant en 2022 une exception qui en définitive n'en est pas une (v. ci-après), alors que les jurisprudences du Conseil d'Etat ne visaient formellement que les associés de SELAFA et les SELAS.

L'Administration précise que relève également de la catégorie des BNC la rémunération versée par une SEL à l’associé de la société de participations financières de professions libérales (SPFPL) au titre de son activité professionnelle au sein de cette SEL.

Le principe d'imposition dans le catégorie des BNC connaît toutefois deux exceptions :

Date de mise en ligne jeu 08/02/2024 - 12:00 Liens ckeditor Bénéfices non commerciaux | Les associés d'une SEL à l'IS vont obligatoirement relever de la catégorie des BNC à compter du 1er janvier 2023 Bénéfices non commerciaux | Les associés d'une SEL à l'IS éprouvant des difficultés à se mettre à jour peuvent reporter d'un an l'imposition en BNC Titre pour lien L'associé de SEL, un titulaire de BNC pas tout à fait comme les autres (questions / réponses concernant l'imposition en BNC des associés de SEL) Index public Chapeau

L'Administration a, dans un rescrit publié au BOFiP le 27 décembre 2023, repris et complété les premières réponses apportées à l’institut des avocats conseils fiscaux (IACF) sur les conséquences de l'imposition en BNC des associés de SEL. Le rescrit reprend en substance les solutions précédemment indiquées sur les conséquences de l'imposition en BNC des associés de SEL en matière de régimes déclaratifs (micro-BNC, déclaration contrôlée), TVA, CFE, et précise l'éligibilité des associés aux dispositifs régimes d'épargne salariale. En marge du rescrit, l'Administration apporte des commentaires restrictifs sur la situation des associés de SELARL et de SELCA.

Vous trouverez donc ci-après 11 questions / réponses sur les conséquences fiscales et pratiques de l’imposition dans la catégorie des BNC des rémunérations versées à compter du 1er janvier 2024 aux associés de SEL, en sachant que beaucoup de points resteront encore à préciser dans les semaines, les mois et les années à venir. 

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ACTUplus : les actualisations du mois de février 2024

Les actualités de BNCplus.fr - jeu, 01/02/2024 - 13:59
ACTUplus : les actualisations du mois de février 2024 silvain jeu 01/02/2024 - 13:59 Permission abonné Note personnelle

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ACTUplus : les actualisations du mois de février 2024

10 actualités depuis BNCplus - jeu, 01/02/2024 - 13:59
ACTUplus : les actualisations du mois de février 2024 silvain jeu 01/02/2024 - 13:59 Permission abonné Note personnelle

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Dépenses professionnelles | L'Administration a actualisé les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas pour les revenus de 2024

Les actualités de BNCplus.fr - jeu, 18/01/2024 - 10:44
Dépenses professionnelles | L'Administration a actualisé les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas pour les revenus de 2024 silvain jeu 18/01/2024 - 10:44 Permission anonyme Auteur Rédaction Amapl (Silvain Durand) Sources BOFIP, actualité 2024-00001, 17 janvier 2024 BOI-BNC-BASE-40-60-60 Thème Fiscal BNC Résumé

L'Administration a, le 17 janvier 2024, actualisé les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas liés à l'éloignement du domicile pour les revenus de 2024.

Corps privé

La déduction des frais de repas liés à l'éloignement du domicile

Les fichiers d'aide à la réintégration des frais de repas pris en raison de l'éloignement du domicile

Pour les revenus de 2024 :

  • Le seuil-plancher, en deçà duquel aucune déduction n'est possible, a été fixé à 5,35 € TTC.
  • Le seuil-plafond, au-delà duquel la dépense est considérée comme excessive par l'Administration, a été fixé à 20,70 € TTC.
Seuils  Revenus de 2023 Revenus de 2024 Seuil plancher TTC 5,20 € 5,35 € Seuil plafond TTC 20,20 € 20,70 € Déduction si montant net d'un repas est inférieur au plafond Prix du repas - 5,20 € Prix du repas - 5,35 € Déduction si montant net d'un repas est supérieur au plafond 15 € 15,35 € Corps public

La déduction des frais de repas liés à l'éloignement du domicile

Les fichiers d'aide à la réintégration des frais de repas pris en raison de l'éloignement du domicile

Pour les revenus de 2024 :

  • Le seuil-plancher, en deçà duquel aucune déduction n'est possible, a été fixé à 5,35 € TTC.
  • Le seuil-plafond, au-delà duquel la dépense est considérée comme excessive par l'Administration, a été fixé à 20,70 € TTC.
Seuils  Revenus de 2023 Revenus de 2024 Seuil plancher TTC 5,20 € 5,35 € Seuil plafond TTC 20,20 € 20,70 € Déduction si montant net d'un repas est inférieur au plafond Prix du repas - 5,20 € Prix du repas - 5,35 € Déduction si montant net d'un repas est supérieur au plafond 15 € 15,35 € Date de mise en ligne jeu 18/01/2024 - 12:00 Liens ckeditor Frais de repas liés à l'éloignement du domicile Abonnés Access Titre pour lien Dépenses professionnelles | L'Administration a actualisé les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas pour les revenus de 2024 Index public Chapeau

L'Administration a, le 17 janvier 2024, actualisé les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas liés à l'éloignement du domicile pour les revenus de 2024.

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Dépenses professionnelles | L'Administration a actualisé les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas pour les revenus de 2024

10 actualités depuis BNCplus - jeu, 18/01/2024 - 10:44
Dépenses professionnelles | L'Administration a actualisé les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas pour les revenus de 2024 silvain jeu 18/01/2024 - 10:44 Permission anonyme Auteur Rédaction Amapl (Silvain Durand) Sources BOFIP, actualité 2024-00001, 17 janvier 2024 BOI-BNC-BASE-40-60-60 Thème Fiscal BNC Résumé

L'Administration a, le 17 janvier 2024, actualisé les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas liés à l'éloignement du domicile pour les revenus de 2024.

Corps privé

La déduction des frais de repas liés à l'éloignement du domicile

Les fichiers d'aide à la réintégration des frais de repas pris en raison de l'éloignement du domicile

Pour les revenus de 2024 :

  • Le seuil-plancher, en deçà duquel aucune déduction n'est possible, a été fixé à 5,35 € TTC.
  • Le seuil-plafond, au-delà duquel la dépense est considérée comme excessive par l'Administration, a été fixé à 20,70 € TTC.
Seuils  Revenus de 2023 Revenus de 2024 Seuil plancher TTC 5,20 € 5,35 € Seuil plafond TTC 20,20 € 20,70 € Déduction si montant net d'un repas est inférieur au plafond Prix du repas - 5,20 € Prix du repas - 5,35 € Déduction si montant net d'un repas est supérieur au plafond 15 € 15,35 € Corps public

La déduction des frais de repas liés à l'éloignement du domicile

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Pour les revenus de 2024 :

  • Le seuil-plancher, en deçà duquel aucune déduction n'est possible, a été fixé à 5,35 € TTC.
  • Le seuil-plafond, au-delà duquel la dépense est considérée comme excessive par l'Administration, a été fixé à 20,70 € TTC.
Seuils  Revenus de 2023 Revenus de 2024 Seuil plancher TTC 5,20 € 5,35 € Seuil plafond TTC 20,20 € 20,70 € Déduction si montant net d'un repas est inférieur au plafond Prix du repas - 5,20 € Prix du repas - 5,35 € Déduction si montant net d'un repas est supérieur au plafond 15 € 15,35 € Date de mise en ligne jeu 18/01/2024 - 12:00 Liens ckeditor Frais de repas liés à l'éloignement du domicile Abonnés Access Titre pour lien Dépenses professionnelles | L'Administration a actualisé les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas pour les revenus de 2024 Index public Chapeau

L'Administration a, le 17 janvier 2024, actualisé les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas liés à l'éloignement du domicile pour les revenus de 2024.

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Dossier spécial / LOI DE FINANCES 2024, LOI DE FINANCEMENT POUR LA SECURITE SOCIALE 2024

Les actualités de BNCplus.fr - jeu, 18/01/2024 - 09:23
Dossier spécial / LOI DE FINANCES 2024, LOI DE FINANCEMENT POUR LA SECURITE SOCIALE 2024 silvain jeu 18/01/2024 - 09:23 Permission anonyme Image d'illustration A la une LF2024.png Auteur Rédaction Amapl (Silvain Durand) Thème Fiscal BNC TVA Social Résumé

Les lois de finances de fin d'année (LF 2024) et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 (LFSS 2024) ont été respectivement publiées aux Journaux officiels des 30 et 27 décembre 2023. Dans ce dossier spécial, nous présentons une synthèse des mesures issues de ces deux textes susceptibles d’intéresser les professionnels libéraux titulaires de BNC en matière d’impôt sur le revenu, BNC, TVA, autres impôts et taxes, et charges sociales des travailleurs indépendants.

Corps privé

Les lois de finances de fin d'année (LF 2024) et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 (LFSS 2024) ont été respectivement publiées aux Journaux officiels des 30 et 27 décembre 2023. Dans ce dossier spécial, nous présentons une synthèse des mesures issues de ces deux textes susceptibles d’intéresser les professionnels libéraux titulaires de BNC en matière d’impôt sur le revenu, BNC, TVA, autres impôts et taxes, et charges sociales des travailleurs indépendants.

Corps public

Les lois de finances de fin d'année (LF 2024) et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 (LFSS 2024) ont été respectivement publiées aux Journaux officiels des 30 et 27 décembre 2023. Dans ce dossier spécial, nous présentons une synthèse des mesures issues de ces deux textes susceptibles d’intéresser les professionnels libéraux titulaires de BNC en matière d’impôt sur le revenu, BNC, TVA, autres impôts et taxes, et charges sociales des travailleurs indépendants.

Date de mise en ligne jeu 18/01/2024 - 12:00 Url de destination /loi-finances-financement-securite-sociale-lfss-2024-plan Titre pour lien Dossier spécial / LOI DE FINANCES 2024, LOI DE FINANCEMENT POUR LA SECURITE SOCIALE 2024 Index public Chapeau

Les lois de finances de fin d'année (LF 2024) et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 (LFSS 2024) ont été respectivement publiées aux Journaux officiels des 30 et 27 décembre 2023. Dans ce dossier spécial, nous présentons une synthèse des mesures issues de ces deux textes susceptibles d’intéresser les professionnels libéraux titulaires de BNC en matière d’impôt sur le revenu, BNC, TVA, autres impôts et taxes, et charges sociales des travailleurs indépendants.

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Dossier spécial / LOI DE FINANCES 2024, LOI DE FINANCEMENT POUR LA SECURITE SOCIALE 2024

10 actualités depuis BNCplus - jeu, 18/01/2024 - 09:23
Dossier spécial / LOI DE FINANCES 2024, LOI DE FINANCEMENT POUR LA SECURITE SOCIALE 2024 silvain jeu 18/01/2024 - 09:23 Permission anonyme Image d'illustration LF2024.png Auteur Rédaction Amapl (Silvain Durand) Thème Fiscal BNC TVA Social Résumé

Les lois de finances de fin d'année (LF 2024) et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 (LFSS 2024) ont été respectivement publiées aux Journaux officiels des 30 et 27 décembre 2023. Dans ce dossier spécial, nous présentons une synthèse des mesures issues de ces deux textes susceptibles d’intéresser les professionnels libéraux titulaires de BNC en matière d’impôt sur le revenu, BNC, TVA, autres impôts et taxes, et charges sociales des travailleurs indépendants.

Corps privé

Les lois de finances de fin d'année (LF 2024) et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 (LFSS 2024) ont été respectivement publiées aux Journaux officiels des 30 et 27 décembre 2023. Dans ce dossier spécial, nous présentons une synthèse des mesures issues de ces deux textes susceptibles d’intéresser les professionnels libéraux titulaires de BNC en matière d’impôt sur le revenu, BNC, TVA, autres impôts et taxes, et charges sociales des travailleurs indépendants.

Corps public

Les lois de finances de fin d'année (LF 2024) et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 (LFSS 2024) ont été respectivement publiées aux Journaux officiels des 30 et 27 décembre 2023. Dans ce dossier spécial, nous présentons une synthèse des mesures issues de ces deux textes susceptibles d’intéresser les professionnels libéraux titulaires de BNC en matière d’impôt sur le revenu, BNC, TVA, autres impôts et taxes, et charges sociales des travailleurs indépendants.

Date de mise en ligne jeu 18/01/2024 - 12:00 Url de destination /loi-finances-financement-securite-sociale-lfss-2024-plan Titre pour lien Dossier spécial / LOI DE FINANCES 2024, LOI DE FINANCEMENT POUR LA SECURITE SOCIALE 2024 Index public Chapeau

Les lois de finances de fin d'année (LF 2024) et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 (LFSS 2024) ont été respectivement publiées aux Journaux officiels des 30 et 27 décembre 2023. Dans ce dossier spécial, nous présentons une synthèse des mesures issues de ces deux textes susceptibles d’intéresser les professionnels libéraux titulaires de BNC en matière d’impôt sur le revenu, BNC, TVA, autres impôts et taxes, et charges sociales des travailleurs indépendants.

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